Nicolet, Québec - Suite à leur technique collégiale de trois ans, nos futurs policiers ont encore beaucoup de pain sur la planche. Un apprentissage de 15 semaines servira à solidifier leurs connaissances et mettre en pratique plusieurs aspects de leur métier.
Comme le pilotage nous intéresse plus particulièrement, c'est au circuit routier que nous avons rencontré les aspirants ainsi que quelques responsables du programme de conduite.
Évolution du programme
De plus en plus élaborée, cette formation a récemment été bonifiée par l'implantation de nouveaux exercices. De l'ouverture de l'école en 1969 jusqu'à aujourd'hui, le programme a évolué de façon impressionnante. Au début, quelques cônes déposés dans un grand stationnement servaient, entre autres, d'obstacles pour différents parcours à reculons. Ce n'est pas de ce type d'entraînement dont nous avons été témoins!
De plus en plus sécuritaire
Malheureusement, les compétences devenant obligatoires au fil du temps sont très souvent reliées à des accidents du passé, qui parfois, ont eu des conséquences irréversibles. À l'instar de plusieurs activités motorisées, la sécurité s'acquiert graduellement. Quand on réalise que nos autos n'étaient pas toutes munies d'appuie-têtes avant les années 70 et que les jambes des pilotes de Formule 1 étaient positionnées devant les roues, on comprend que plusieurs victimes se sont sacrifiées au nom du progrès.
Bref, ce principe d'essai/erreur s'applique également aux policiers et à leurs formateurs. Mélanie Roy, décédée à Lévis en 2009, a sans doute fait une différence. Conséquemment, la formation offerte à l'École nationale comporte la prise de décision sur simulateur, la compréhension de concepts théoriques et un nombre d'heures accru de pratique derrière le volant.
Ce qu'on apprend à l'École nationale de police du Québec (ENPQ)
Le circuit de 1,65 kilomètre permet d'effectuer toutes sortes de manoeuvres. Au début du cours, les instructeurs - policiers, policiers retraités ou civils spécialisés - donnent une courte formation théorique afin d'expliquer le déroulement et les objectifs des prochaines heures. Ensuite, les neuf voitures de police utilisées pour la formation s'élancent sur la piste.
La gestion d'intersection, les techniques de courbe, la conduite d'urgence, le contournement d'obstacles, les demi-tours, le freinage au seuil et le dérapage contrôlé font partie du programme et doivent obligatoirement être maîtrisés pour que les futurs policiers décrochent leur diplôme.
Voyez le reportage afin de mieux comprendre leur réalité!
Comme le pilotage nous intéresse plus particulièrement, c'est au circuit routier que nous avons rencontré les aspirants ainsi que quelques responsables du programme de conduite.
Évolution du programme
De plus en plus élaborée, cette formation a récemment été bonifiée par l'implantation de nouveaux exercices. De l'ouverture de l'école en 1969 jusqu'à aujourd'hui, le programme a évolué de façon impressionnante. Au début, quelques cônes déposés dans un grand stationnement servaient, entre autres, d'obstacles pour différents parcours à reculons. Ce n'est pas de ce type d'entraînement dont nous avons été témoins!
De plus en plus sécuritaire
Malheureusement, les compétences devenant obligatoires au fil du temps sont très souvent reliées à des accidents du passé, qui parfois, ont eu des conséquences irréversibles. À l'instar de plusieurs activités motorisées, la sécurité s'acquiert graduellement. Quand on réalise que nos autos n'étaient pas toutes munies d'appuie-têtes avant les années 70 et que les jambes des pilotes de Formule 1 étaient positionnées devant les roues, on comprend que plusieurs victimes se sont sacrifiées au nom du progrès.
Bref, ce principe d'essai/erreur s'applique également aux policiers et à leurs formateurs. Mélanie Roy, décédée à Lévis en 2009, a sans doute fait une différence. Conséquemment, la formation offerte à l'École nationale comporte la prise de décision sur simulateur, la compréhension de concepts théoriques et un nombre d'heures accru de pratique derrière le volant.
Ce qu'on apprend à l'École nationale de police du Québec (ENPQ)
Le circuit de 1,65 kilomètre permet d'effectuer toutes sortes de manoeuvres. Au début du cours, les instructeurs - policiers, policiers retraités ou civils spécialisés - donnent une courte formation théorique afin d'expliquer le déroulement et les objectifs des prochaines heures. Ensuite, les neuf voitures de police utilisées pour la formation s'élancent sur la piste.
La gestion d'intersection, les techniques de courbe, la conduite d'urgence, le contournement d'obstacles, les demi-tours, le freinage au seuil et le dérapage contrôlé font partie du programme et doivent obligatoirement être maîtrisés pour que les futurs policiers décrochent leur diplôme.
Voyez le reportage afin de mieux comprendre leur réalité!