Bien conduire sur la route est une chose; bien conduire sur la piste en est une autre, surtout avec un bolide de plus de 500 chevaux. Cela dit, je crois que davantage d'automobilistes devraient développer ce talent.
Il ne suffit pas que de rouler vite et d'embrasser les courbes, comme me l'a appris mon récent séjour à l'Académie de conduite de Mercedes-Benz au Circuit Mont-Tremblant, l'un des meilleurs en Amérique du Nord. Dans le cadre d'un cours visant à maîtriser la conduite de performance, j'ai essayé une douzaine de modèles allant de la petite B 250 à la redoutable SLS AMG GT.
Je publierai bientôt mes premières impressions de cette dernière (à ne pas manquer, croyez-moi!), mais sachez pour l'instant que les techniques servant à profiter de la puissance et de la précision de la SLS AMG s'appliquent tout autant (sinon plus) à la Classe B, sans parler de la conduite dans la vie de tous les jours.
Bien conduire va au-delà d'une bonne position de conduite et du fait d'être capable de voir plus loin que le bout de son nez. Une foule de petits détails peuvent faire une grande différence, comme tenir le volant moins serré (on associe souvent précision et mains de fer, mais c'est une erreur) ou tourner la tête dans la direction où l'on veut aller (pas seulement l'incliner ou pivoter les yeux).
Savez-vous à quel point le poids d'un véhicule peut affecter le freinage et la tenue de route, en particulier à haute vitesse? Si l'on freine brusquement juste avant de négocier un virage, on en demande beaucoup au véhicule, surtout quand il est aussi costaud qu'un GL.
En plus d'enseigner la conduite de performance, l'Académie de conduite de Mercedes-Benz propose une formation de conduite hivernale et une expérience de conduite qui visent toutes les deux à nous familiariser avec la piste et à développer des techniques avancées. Elles sont offertes un peu partout au Canada et, selon moi, tous les conducteurs devraient y assister un jour ou l'autre.
Oubliez les pointes à 200 km/h dans les lignes droites; la leçon la plus importante que j'ai apprise est de conduire d'abord et avant tout avec nos yeux. Or, j'ai remarqué qu'en fixant le milieu d'une courbe, mes mains suivaient automatiquement et ne m’amenaient pas nécessairement dans la bonne trajectoire. Il m'a fallu du temps pour conditionner mes mains à bouger indépendamment de mes yeux. Quand j'y suis arrivée, par contre, mes yeux sont devenus la clé de ma bonne performance au volant, y compris mes bonnes trajectoires.
Beaucoup plus qu'un divertissement, de telles séances de formation nous rendent meilleurs non seulement sur la piste, mais aussi sur la route. Que ce soit à l'Académie de conduite de Mercedes-Benz ou ailleurs, on gagne beaucoup de confiance au volant. Allez-y!
Il ne suffit pas que de rouler vite et d'embrasser les courbes, comme me l'a appris mon récent séjour à l'Académie de conduite de Mercedes-Benz au Circuit Mont-Tremblant, l'un des meilleurs en Amérique du Nord. Dans le cadre d'un cours visant à maîtriser la conduite de performance, j'ai essayé une douzaine de modèles allant de la petite B 250 à la redoutable SLS AMG GT.
Je publierai bientôt mes premières impressions de cette dernière (à ne pas manquer, croyez-moi!), mais sachez pour l'instant que les techniques servant à profiter de la puissance et de la précision de la SLS AMG s'appliquent tout autant (sinon plus) à la Classe B, sans parler de la conduite dans la vie de tous les jours.
Bien conduire va au-delà d'une bonne position de conduite et du fait d'être capable de voir plus loin que le bout de son nez. Une foule de petits détails peuvent faire une grande différence, comme tenir le volant moins serré (on associe souvent précision et mains de fer, mais c'est une erreur) ou tourner la tête dans la direction où l'on veut aller (pas seulement l'incliner ou pivoter les yeux).
Savez-vous à quel point le poids d'un véhicule peut affecter le freinage et la tenue de route, en particulier à haute vitesse? Si l'on freine brusquement juste avant de négocier un virage, on en demande beaucoup au véhicule, surtout quand il est aussi costaud qu'un GL.
En plus d'enseigner la conduite de performance, l'Académie de conduite de Mercedes-Benz propose une formation de conduite hivernale et une expérience de conduite qui visent toutes les deux à nous familiariser avec la piste et à développer des techniques avancées. Elles sont offertes un peu partout au Canada et, selon moi, tous les conducteurs devraient y assister un jour ou l'autre.
Oubliez les pointes à 200 km/h dans les lignes droites; la leçon la plus importante que j'ai apprise est de conduire d'abord et avant tout avec nos yeux. Or, j'ai remarqué qu'en fixant le milieu d'une courbe, mes mains suivaient automatiquement et ne m’amenaient pas nécessairement dans la bonne trajectoire. Il m'a fallu du temps pour conditionner mes mains à bouger indépendamment de mes yeux. Quand j'y suis arrivée, par contre, mes yeux sont devenus la clé de ma bonne performance au volant, y compris mes bonnes trajectoires.
Beaucoup plus qu'un divertissement, de telles séances de formation nous rendent meilleurs non seulement sur la piste, mais aussi sur la route. Que ce soit à l'Académie de conduite de Mercedes-Benz ou ailleurs, on gagne beaucoup de confiance au volant. Allez-y!
Photo: Mercedes-Benz |