L'économie évolue en fonction du consommateur
Le vice-premier ministre et ministre d'État à l'économie et aux Finances du Québec, Bernard Landry, était de passage à Montréal dernièrement pour nous accorder une brève entrevue sur le phénomène du commerce électronique et de son impact sur l'économie, que plusieurs qualifie déjà d'ancienne (les marchands traditionnels et les modes de commerce actuels).
« L'industrie québécoise a subi une période de transition plutôt dure il y a quelques années, rappelle M. Landry. Les gros piliers de cette économie ont fait faux bond, et il a fallu investir dans d'autres secteurs de pointe. Il était normal que nous investissions dans des technologies d'avenir. Le commerce en ligne, entre autres, est appelé à connaître un bel avenir. »
En effet, les chiffres montrent qu'il y a un essor étonnant des entreprises qui répondent de ce type de commerce. « J'ai visité une entreprise à Val D'or l'an dernier, où il n'y avait que deux employés. Aujourd'hui, ils sont une centaine », illustre M. Landry.
Malgré tout, ce n'est pas rose partout. Certains commerçants commencent sérieusement à craindre pour leur avenir, alors que des firmes d'analystes affirment que la mort d'une étonnante proportion de commerces paraît inévitable. La cause : la croissance effrénée d'Internet, notamment dans le milieu automobile.