Dans la même foulée, la direction à crémaillère à court diamètre de braquage et la suspension entièrement indépendante assurent des virages rapides et précis, rendant le RDX très facile à manoeuvrer dans le trafic du centre-ville ou les petites routes de campagne.
Bien que la traction intégrale d'Acura soit «super» pour optimiser la distribution du couple, le RDX ne possède pas de gamme basse et il n'est pas recommandé pour une conduite tout-terrain intense.
J'ai néanmoins été en mesure d'apprécier son efficacité en montant une route qui mène à un centre de ski. Le moteur de 2,3 litres ne semble jamais s'essouffler dans ce genre de situations. Peu de moteurs à quatre cylindres sont aussi performants quand vient le temps de propulser un VUS chargé au bout d'une côte longue de 12 kilomètres. Par surcroît, le pouvoir de dépassement demeure excellent durant toute l'ascension.
Si le tonus du nouveau moteur d'Acura m'a impressionné, je lui ai quand même trouvé quelques lacunes. Par exemple, il émet un son relativement rauque (certains le jugeront cependant «sportif», surtout l'effet d'aspiration du turbo). Bien sûr, c'est une question de goût et j'imagine que c'est l'âge qui parle dans mon cas.
Outre le fonctionnement plus ou moins feutré, j'ai trouvé que l'accélérateur à commande électronique n'était pas aussi progressif et modéré dans son action que ce à quoi on est en droit de s'attendre de nos jours.
Le moteur de mon modèle d'essai voulait exploser à la moindre pression sur la pédale. Je m'en suis surtout rendu compte en essayant de garder le rythme dans le trafic. Au lieu d'accélérer en douceur, le véhicule avait tendance à foncer plus rapidement qu'escompté. Résultat: mes passagers se sont parfois plaints que la conduite était saccadée. Ceci dit, après une certaine période d'adaptation, pour ne pas dire d'entraînement, les caprices du moteur turbo d'Acura peuvent être anticipés et contrôlés.
Le caractère sport du RDX se voit aussi par la présence de palettes de commande manuelle au volant pour contrôler la boîte automatique. Reste à voir si ces palettes compenseront pour l'absence d'une véritable transmission manuelle. Quoi qu'il en soit, quand on stimule le turbo du bout des doigts de la sorte, il est difficile de croire qu'on n'est pas assis dans une berline de performance.
Les puissants freins à disque ne font qu'accentuer cette impression. Idem pour l'habitacle racé aux gros cadrans sport. Puisqu'on parle de l'intérieur, le cuir et l'acier satiné abondent, tandis que les diverses surfaces ont été méticuleusement assemblées. J'ai été particulièrement séduit par les sièges avant, qui offrent un support exceptionnel et une position de conduite parfaite.
Malgré toute cette sportivité et cette finesse, le RDX sait aussi être un véhicule remarquablement fonctionnel et pratique grâce à la banquette arrière divisée 60/40 et rabattable à plat ainsi qu'à l'écran cache-bagages amovible qui garde les objets de valeur à l'abri des regards indiscrets.
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| 2007 Acura RDX (Photo: Rob Rothwell, Auto123.com) |
J'ai néanmoins été en mesure d'apprécier son efficacité en montant une route qui mène à un centre de ski. Le moteur de 2,3 litres ne semble jamais s'essouffler dans ce genre de situations. Peu de moteurs à quatre cylindres sont aussi performants quand vient le temps de propulser un VUS chargé au bout d'une côte longue de 12 kilomètres. Par surcroît, le pouvoir de dépassement demeure excellent durant toute l'ascension.
Si le tonus du nouveau moteur d'Acura m'a impressionné, je lui ai quand même trouvé quelques lacunes. Par exemple, il émet un son relativement rauque (certains le jugeront cependant «sportif», surtout l'effet d'aspiration du turbo). Bien sûr, c'est une question de goût et j'imagine que c'est l'âge qui parle dans mon cas.
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| 2007 Acura RDX (Photo: Rob Rothwell, Auto123.com) |
Le moteur de mon modèle d'essai voulait exploser à la moindre pression sur la pédale. Je m'en suis surtout rendu compte en essayant de garder le rythme dans le trafic. Au lieu d'accélérer en douceur, le véhicule avait tendance à foncer plus rapidement qu'escompté. Résultat: mes passagers se sont parfois plaints que la conduite était saccadée. Ceci dit, après une certaine période d'adaptation, pour ne pas dire d'entraînement, les caprices du moteur turbo d'Acura peuvent être anticipés et contrôlés.
Le caractère sport du RDX se voit aussi par la présence de palettes de commande manuelle au volant pour contrôler la boîte automatique. Reste à voir si ces palettes compenseront pour l'absence d'une véritable transmission manuelle. Quoi qu'il en soit, quand on stimule le turbo du bout des doigts de la sorte, il est difficile de croire qu'on n'est pas assis dans une berline de performance.
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| 2007 Acura RDX (Photo: Rob Rothwell, Auto123.com) |
Malgré toute cette sportivité et cette finesse, le RDX sait aussi être un véhicule remarquablement fonctionnel et pratique grâce à la banquette arrière divisée 60/40 et rabattable à plat ainsi qu'à l'écran cache-bagages amovible qui garde les objets de valeur à l'abri des regards indiscrets.