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Essai: Audi A6 4.2 2006

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Le meilleur taux d'intérêt
Justin Pritchard
L'esprit rencontre le muscle
(Photo: Justin Pritchard, Auto123.com)
Quand vous ne l'êtes pas, cela peut s'avérer très drôle. De temps en temps, en traînant dans la circulation, le système se met en marche et votre café se répand sur tout le tableau de bord, les trucs de vos passagers atterrissent à vos pieds, et tout le monde pense que vous l'avez fait pour une raison précise. Auparavant, je n'ai jamais eu à dire à quelqu'un "C'est pas moi, c'est la voiture."

J'exagère, un peu. Le café a plutôt atterri sur mes genoux. Mais réellement - je préfère penser que Justin Pritchard sait à quel moment appliquer la bonne pression de freinage avant qu'un algorithme d'ordinateur le fasse, et cet exemple vient tout simplement prouver mon point.

(Photo: Justin Pritchard, Auto123.com)
Que de petits ronchonnements, les amis, parce que l'expérience de conduite est si gratifiante que l'on peut pardonner à la A6 sa légère surconsommation de microprocesseurs.

La portée est si remarquable. La plupart du temps, elle flotte tout simplement au dessus de tout, sans agitation et sans bruit. Même les larges crevasses sur la route passent à peine, rarement, au-delà de la suspension et se rendent dans l'habitacle. À l'occasion, la suspension émet un claquement fort quand vous passez sur une anomalie du pavage qui est juste de la bonne dimension et de la bonne forme, mais c'est rare. Même avec des roues de 17 pouces, les bruits de la route sont plutôt feutrés. La A6 doit sûrement bien fendre l'air aussi, parce que l'on entend aucun bruit de vent digne de mention. L'expérience de conduite fait plutôt penser à ce que l'on ressent à bord d'un avion, qui flotte dans l'air en silence. Après une longue journée d'activités, vos passagers vont s'endormir en quelques secondes.

Malgré son isolation des rugosités de la route, il est rassurant de ressentir un certain niveau de sensation. J'ai conduit de grandes berlines qui en avaient davantage, mais vous pouvez certainement ressentir les pneus qui prennent le poids dans les virages rapides et ressentir les réactions de la voiture à travers sa direction. Le rapport de sa direction n'est pas aussi hyperactif que, disons l'Acura RL, ce qui signifie que la conduite dans les courbes serrées tient moins des coups de poing et des grincements de dents, et plus de la détente dans des meubles confortables et du sourire de satisfaction, alors que vous commandez plus de 4000 livres d'acier et d'aluminium du bout de vos doigts. Avec son système Quattro, la A6 ne fait pas qu'embrasser la route, elle lui fait une puissante prise de tête.

(Photo: Justin Pritchard, Auto123.com)
Le doux moteur V8 a un déplacement de 4,2 litres et met 335 chevaux en toute douceur à votre disposition - c'est suffisant pour déplacer la massive A6 en toute hâte. C'est un missile d'Autobahn qui prend de la vitesse à un rythme électrisant à mesure que l'indicateur de vitesse commence à compter les nombre de trois chiffres, laissant les machines moins performantes derrière pour apprécier la sonorité douce et profonde de son échappement. En départ arrêté, il n'y a pas de vibration ou de torsion lorsque la puissance arrive; juste un ronronnement sourd à environ quatre pieds devant le conducteur, accompagné d'une tension au niveau du cou. Gardez votre pied bien enfoncé, et vous atteindrez les 100 km/h en quelques 6 secondes. Si vous profitez d'une ligne droite, ou d'un billet du genre "sortez de prison sans frais", la A6 continuera sur sa lancée jusqu'à ce que vous leviez le pied de la pédale des gaz. Elle est assurément une voiture d'autoroute; son accélération en départ arrêté semble bien pâle en comparaison avec sa façon d'acquérir de la vitesse une fois lancée.
Justin Pritchard
Justin Pritchard
Expert automobile
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