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Essai: Audi Q7 2007

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Le meilleur taux d'intérêt
Rob Rothwell
Imposant, audacieux et sophistiqué
En plus de miser sur un freinage performant, le Q7 possède, pour un VUS grand format, une maniabilité remarquable. Le poids du véhicule et la souplesse de la suspension ne le rendent pas difficiles à déplacer. Ce Audi fait preuve d'une agilité dynamique et d'un savoir-faire typique d'une
(Photo: Rob Rothwell)
berline. Les transferts de poids rapides ne l'ébranlent pas et ne créent pas un roulis de caisse excessif. Traduction: les manoeuvres d'urgence ont moins de chances de compromettre l'équilibre et le contrôle du véhicule et du conducteur. Le programme de stabilisation électronique (ESP) d'Audi sollicitera diverses technologies dernier cri si jamais les limites de la physique sont sur le point d'être franchies. Pour une manoeuvrabilité accrue, la direction est bien pesée et sa réaction est rapide. Naturellement, le Q7 repose sur une suspension entièrement indépendante; le système de suspension pneumatique adaptatif (comme celui de mon modèle d'essai) est optionnel. Ce dernier permet d'ajuster la hauteur de conduite du véhicule dépendamment si l'on souhaite conduire dans les sentiers rocailleux de la montagne (garde au sol jusqu'à 240 mm) ou sur les plats boulevards de la ville. Ce système, contrôlé par l'interface multimédia MMI d'Audi, offre le choix entre un réglage de suspension «confort» ou «dynamique», sans oublier le mode «automatique» qui mélange les deux.

J'ai été grandement impressionné par l'équilibre qu'offre le Q7 entre maniabilité et confort de roulement. La suspension pneumatique nous fait
(Photo: Rob Rothwell)
rapidement oublier qu'on est au volant d'un véhicule grand format. Jamais spongieuse, elle réussit admirablement à absorber les bosses et les nids-de-poule sans provoquer des ondes de choc indésirables jusque dans l'habitacle. Puisqu'on en parle, l'intérieur propose un généreux dégagement au niveau de la tête et des jambes pour les passagers des deux premières rangées; ceux assis complètement à l'arrière ont moins de chance. Oui, on peut s'en servir pour transporter deux ou trois petits joueurs de soccer de plus, mais n'essayez pas de convaincre un adulte de s'y engouffrer... à moins que vous soyez vraiment expert dans l'art de la persuasion. J'ai trouvé que le siège du conducteur était parfait pour relaxer, kilomètre après kilomètre. La position de conduite est très ajustable et devrait accommoder tous les types de silhouette.

Un élément qui est un peu moins accommodant, voire frustrant, c'est ladite interface MMI. Cette dernière est censée permettre au conducteur
(Photo: Rob Rothwell)
de régler et de contrôler une myriade de fonctions via un bouton rotatif principal et plusieurs touches auxiliaires. Le concept est similaire au système iDrive de BMW, qui est peut-être encore plus difficile à maîtriser. Je me considère comme un «adepte des gadgets», mais une telle complexité dans un véhicule ne me laisse pas chaud. Il est drôle de voir à quel point les ingénieurs automobiles trouvent toujours des nouvelles fonctions à intégrer. Au moins, avec le Q7, on n'a plus besoin de retoucher à la plupart des commandes une fois qu'elles sont réglées. L'interface MMI est incorporée à la spectaculaire console centrale garnie de bois d'Audi. Superbe à regarder, cette dernière ajoute une touche d'élégance à un habitacle qui, malgré son design bien pensé, demeure un tantinet austère.
Rob Rothwell
Rob Rothwell
Expert automobile
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