Mais j'en reviens encore à la raison d'être de la WRX. Il s'agit d'une voiture pour les mordus du volant. Ces personnes ont des priorités totalement différentes des autres. Pour elles, tous les gadgets de luxe ne font qu'alourdir la voiture, ce qui nuit à la vitesse et à la maniabilité. (Même la version STi, qui coûte plusieurs milliers de dollars de plus que la
WRX, n'a pas de toit ouvrant ni de phares antibrouillard en raison de leur lourdeur inutile.) Ainsi, la légère WRX tire encore plus de performance de son moteur turbocompressé de 2,5 litres et de sa traction intégrale symétrique.
Cette configuration a été testée à de nombreuses reprises et elle a toujours fait ses preuves. Le moteur à cylindres à plat est positionné plus bas pour abaisser le centre de gravité. Sa largeur répartit mieux le poids, ce qui améliore la maniabilité et la stabilité dans les virages. La traction intégrale de Subaru redistribue la puissance du moteur aux roues de 17 pouces, qui sont enveloppées de pneus Bridgestone Potenza et ancrées à une suspension entièrement indépendante et merveilleusement communicative. La conduite favorise nettement la performance avant le confort, mais les vibrations ne sont certainement pas éprouvantes.
Le grand bénéfice dans tout ça?
La tenue de route. Le système de traction intégrale étonne par sa capacité à trouver de l'adhérence en toute situation. Il est entièrement automatique et fluide. Le moteur turbo livre sa puissance de façon progressive et prévisible, permettant à ce missile de rallye de toujours attaquer les droites et les courbes avec une férocité qui vous cale au fond du siège. Même quand on pousse la WRX à ses limites et qu'elle dérape un peu, il est facile et amusant de reprendre le contrôle. Bien peu de systèmes de traction intégrale sont aussi impressionnants.
Revenons au moteur. Tel que mentionné, il s'agit d'un moteur turbocompressé de 2,5 litres dont les cylindres sont opposés horizontalement (à plat). Il développe 230 chevaux et 235 lb-pi de couple. Par sa disposition et sa mélodie, il me fait beaucoup penser aux moteurs de Porsche, surtout à bas régime. Le système de calage variable des soupapes permet à la fois une bande de puissance plus généreuse, des accélérations vives en tout temps et une consommation raisonnable de 9,0 L/100 km. Quand on enfonce la pédale d'accélérateur, le moteur est appuyé par son turbocompresseur et laisse échapper un cri relativement aigu qui couvre le son d'échappement. L'effet est amusant et fait sourire, tout comme les accélérations fougueuses qui en découlent.
Une transmission manuelle à cinq vitesses se retrouvait dans mon modèle d'essai; pour une raison que j'ignore, une boîte automatique est aussi disponible. Les étriers massifs aux quatre roues mordent les disques avec aplomb pour livrer des freinages solides. J'aurais quand même aimé que la pédale soit un peu plus précise.
En tant que l'une des trois meilleures voitures de performance toute saison, indépendamment du prix, la WRX ne cesse d'impressionner. Toutefois, j'arrive mal à la résumer ou à la comparer.
C'est en regardant le film X-Men 3 que j'ai eu une vision. Le personnage de Wolverine possède des lames rétractables au bout de ses jointures et il s'en sert pour déchirer n'importe quoi ou s'agripper à n'importe quoi quand la situation l'exige. En outre, sa voix est rauque et son apparence physique n'a rien de classique. Il demeure un bon super héros qui impose le respect et se fait reconnaître partout où il va.
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| Subaru WRX 2006 (Photo: Justin Pritchard, Auto123.com) |
Cette configuration a été testée à de nombreuses reprises et elle a toujours fait ses preuves. Le moteur à cylindres à plat est positionné plus bas pour abaisser le centre de gravité. Sa largeur répartit mieux le poids, ce qui améliore la maniabilité et la stabilité dans les virages. La traction intégrale de Subaru redistribue la puissance du moteur aux roues de 17 pouces, qui sont enveloppées de pneus Bridgestone Potenza et ancrées à une suspension entièrement indépendante et merveilleusement communicative. La conduite favorise nettement la performance avant le confort, mais les vibrations ne sont certainement pas éprouvantes.
Le grand bénéfice dans tout ça?
La tenue de route. Le système de traction intégrale étonne par sa capacité à trouver de l'adhérence en toute situation. Il est entièrement automatique et fluide. Le moteur turbo livre sa puissance de façon progressive et prévisible, permettant à ce missile de rallye de toujours attaquer les droites et les courbes avec une férocité qui vous cale au fond du siège. Même quand on pousse la WRX à ses limites et qu'elle dérape un peu, il est facile et amusant de reprendre le contrôle. Bien peu de systèmes de traction intégrale sont aussi impressionnants.
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| Subaru WRX 2006 (Photo: Justin Pritchard, Auto123.com) |
Une transmission manuelle à cinq vitesses se retrouvait dans mon modèle d'essai; pour une raison que j'ignore, une boîte automatique est aussi disponible. Les étriers massifs aux quatre roues mordent les disques avec aplomb pour livrer des freinages solides. J'aurais quand même aimé que la pédale soit un peu plus précise.
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| Subaru WRX 2006 (Photo: Justin Pritchard, Auto123.com) |
C'est en regardant le film X-Men 3 que j'ai eu une vision. Le personnage de Wolverine possède des lames rétractables au bout de ses jointures et il s'en sert pour déchirer n'importe quoi ou s'agripper à n'importe quoi quand la situation l'exige. En outre, sa voix est rauque et son apparence physique n'a rien de classique. Il demeure un bon super héros qui impose le respect et se fait reconnaître partout où il va.