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Expédition hivernale avec la smart fortwo

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Mathieu St-Pierre
Jour 9
6 février 2010


Enfin! Mission accomplie! J’arrive à peine à croire que l’expédition est terminée. Je me revois dans l’avion entre Montréal et Vancouver, puis de là à Whitehorse, comme si c’était hier. Maintenant, tout est du passé!

Même an approchant Vancouver-Nord, je n’avais pas encore réalisé qu’il me faudrait très bientôt dire adieu aux deux fortwo (# 653 et 746) qui m’ont fait voir autant de pays. Nous avons été chaleureusement accueillis par le concessionnaire Mercedes-Benz/smart de l’endroit et c’est là que le constat m’a frappé : à bord d’une smart et partant de Whitehorse, j’ai atteint l’un des points les plus nordiques du pays avant de parcourir tout le chemin du retour jusqu’à la magnifique ville de Vancouver.


Pour cette dernière journée, nous avons uniquement roulé sur du beau bitume — un jeu d’enfant pour la fortwo. Ceci dit, il a fallu se faufiler entre les gros VUS et camions sur une autoroute avec un nombre limité de voies. Malheureusement, la petite smart ne reçoit pas le respect qu’on lui doit.

Le problème n’est pas spécifique à la Colombie-Britannique; je dirais qu’il s’applique à tout le continent nord-américain. Là où la loi du plus gros et du plus fort prévaut, il est compréhensible que les conducteurs d’immenses et puissants véhicules souhaitent s’approprier la route. Chaque fois que j’essaie une smart ou n’importe quelle sous-compacte, j’observe la même chose. Heureusement, les journalistes en selle possédaient de bonnes habiletés au volant et, ensemble, les «smarties» ont bravement défié la circulation olympienne de Vancouver.

Quelques commentaires additionnels sur la voiture : la chaîne audio m’a impressionné (Miles Davis n’a jamais mieux sonné avec seulement deux haut-parleurs), les sièges (nul besoin de spécifier lesquels) s’avèrent pas mal confortables et le support pour les cuisses dépasse les attentes. Mes légères douleurs étaient davantage attribuables à la durée et à la distance de l’expédition qu’à un mauvais design des sièges. Par ailleurs, la fortwo se révèle étonnamment spacieuse, autant pour la tête que les jambes. Même le coffre n’a jamais manqué d’espace pour engloutir nos bagages.

Finalement, le diminutif moteur à trois cylindres ne nous laisse jamais tomber en conduite normale; je le comparerais à un hybride de 1ère ou 2e génération. La boîte de vitesses demeure la grande faiblesse de la smart — moins lorsqu’on s’est familiarisé avec son fonctionnement. Imaginez qu’il s’agit d’une manuelle et, quand un changement de rapport s’impose, relâchez délicatement la pédale d’accélérateur et renfoncez-la de la même manière.

Je viens de compléter le voyage le plus inoubliable de toute ma vie. Le défi et les conditions semblaient démesurés à première vue : conduire une smart fortwo au-delà du cercle polaire! L’équipe de Mercedes-Benz n’a jamais douté de nos chances de réussite, contrairement à moi. Je suis convaincu maintenant! Les mots me manquent pour qualifier l’exploit de la microscopique Allemande. Plus jamais je ne la remettrai en question. Un gros merci à Mercedes, à smart et à la fortwo pour cette expérience unique!



photo:Mathieu St-Pierre
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Mathieu St-Pierre
Mathieu St-Pierre
Expert automobile
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