Jour 7
4 février 2010
Aujourd'hui, le chat est sorti du sac. Non, Mercedes n'a pas dévoilé les secrets de la petite smart fortwo; c'est plutôt la voiture qui nous a révélé quelques-unes de ses faiblesses. Honnêtement, après un périple nordique de plus de 4000 kilomètres, je la pensais increvable, sa performance s'élevant presque au-dessus de tout reproche. Rappelez-vous, nous n'avons pas conduit un GL350 Bluetec ou GL450, encore moins un imposant G550 à vocation militaire, mais bien une délicate smart.
Sur la route qui va de Fort St. John à Muncho Lake, la puce allemande s'est en effet compromise. Dieu merci, car personne n'aurait cru en mon objectivité malgré toute mon expérience de journaliste, les innombrables photos envoyées et la vidéo qui sera bientôt publiée sur ce site.
Qu'est-il arrivé? Pour vous mettre en contexte, en roulant toujours plus vers le sud, nous avons délaissé les routes glacées pour aboutir sur une chaussée tantôt mouillée, tantôt parsemée de boue et de sable. Dans un convoi comme celui que nous formons, cela signifie que tous les véhicules à l'exception du premier sont bombardés de saleté et de petites roches. Ces dernières peuvent causer de sérieux dommages à la carrosserie et aux vitres, alors que la boue et le sable viennent rapidement gâcher la visibilité. Eh bien, nous avons découvert que la fortwo n'avertit pas son conducteur lorsque le niveau de liquide de lave-glace est bas. L'un de nous a dû prier le ciel pour pouvoir s'arrêter en toute hâte et remplir son réservoir.
Mais il n'y a pas que le pare-brise qui s'est obstrué -- les phares aussi. Sans rien pour les laver en route, leur utilité devenait pratiquement nulle une fois le soleil tombé à l'horizon. Gros défaut? Oui, dans ce genre de situation, mais pas vraiment en ville, dans la vie de tous les jours. Désolé, c'est tout ce que j'ai à redire...
Encore une fois, les paysages nous ont époustouflés. Sillonner le Nord des Rocheuses se veut une aventure épique que tous les Canadiens devraient vivre au moins une fois dans leur vie.
Pour être franc avec vous, je commence à m'ennuyer de mon épouse, de ma famille et de mon chat. Heureusement, l'équipe de Mercedes et les gens de Driving Unlimited sont devenus un peu comme une deuxième famille pour moi lors de ce voyage. Plus les kilomètres défilent et plus nous nous rapprochons de notre destination finale, Vancouver, plus je sens la nostalgie s'installer. Ce sera difficile de quitter tout ce beau monde, sans parler de ma fortwo préférée avec laquelle j'ai conquis le Yukon!
Plus que deux jours et environ 1250 kilomètres à faire. Ensuite, je rentre au Québec où, j'en suis sûr, un froid glacial m'attend. La météo ici s'est avérée étonnamment clémente... j'ai vraiment écrit cette phrase-là?
Prochain arrêt : Williams Lake.
4 février 2010
Aujourd'hui, le chat est sorti du sac. Non, Mercedes n'a pas dévoilé les secrets de la petite smart fortwo; c'est plutôt la voiture qui nous a révélé quelques-unes de ses faiblesses. Honnêtement, après un périple nordique de plus de 4000 kilomètres, je la pensais increvable, sa performance s'élevant presque au-dessus de tout reproche. Rappelez-vous, nous n'avons pas conduit un GL350 Bluetec ou GL450, encore moins un imposant G550 à vocation militaire, mais bien une délicate smart.
Sur la route qui va de Fort St. John à Muncho Lake, la puce allemande s'est en effet compromise. Dieu merci, car personne n'aurait cru en mon objectivité malgré toute mon expérience de journaliste, les innombrables photos envoyées et la vidéo qui sera bientôt publiée sur ce site.
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Qu'est-il arrivé? Pour vous mettre en contexte, en roulant toujours plus vers le sud, nous avons délaissé les routes glacées pour aboutir sur une chaussée tantôt mouillée, tantôt parsemée de boue et de sable. Dans un convoi comme celui que nous formons, cela signifie que tous les véhicules à l'exception du premier sont bombardés de saleté et de petites roches. Ces dernières peuvent causer de sérieux dommages à la carrosserie et aux vitres, alors que la boue et le sable viennent rapidement gâcher la visibilité. Eh bien, nous avons découvert que la fortwo n'avertit pas son conducteur lorsque le niveau de liquide de lave-glace est bas. L'un de nous a dû prier le ciel pour pouvoir s'arrêter en toute hâte et remplir son réservoir.
Mais il n'y a pas que le pare-brise qui s'est obstrué -- les phares aussi. Sans rien pour les laver en route, leur utilité devenait pratiquement nulle une fois le soleil tombé à l'horizon. Gros défaut? Oui, dans ce genre de situation, mais pas vraiment en ville, dans la vie de tous les jours. Désolé, c'est tout ce que j'ai à redire...
Encore une fois, les paysages nous ont époustouflés. Sillonner le Nord des Rocheuses se veut une aventure épique que tous les Canadiens devraient vivre au moins une fois dans leur vie.
Pour être franc avec vous, je commence à m'ennuyer de mon épouse, de ma famille et de mon chat. Heureusement, l'équipe de Mercedes et les gens de Driving Unlimited sont devenus un peu comme une deuxième famille pour moi lors de ce voyage. Plus les kilomètres défilent et plus nous nous rapprochons de notre destination finale, Vancouver, plus je sens la nostalgie s'installer. Ce sera difficile de quitter tout ce beau monde, sans parler de ma fortwo préférée avec laquelle j'ai conquis le Yukon!
Plus que deux jours et environ 1250 kilomètres à faire. Ensuite, je rentre au Québec où, j'en suis sûr, un froid glacial m'attend. La météo ici s'est avérée étonnamment clémente... j'ai vraiment écrit cette phrase-là?
Prochain arrêt : Williams Lake.