Jour 8
5 février 2010
Avant-dernier jour de l’expédition nordique. J’en profite pour vous rappeler l’ampleur du défi et mettre les choses en perspective. À mon arrivée à Vancouver, j’aurai parcouru un total d’environ 5300 kilomètres avec la smart fortwo. Or, si j’avais roulé de Montréal à Los Angeles, selon Google, je n’aurais franchi que 4700 kilomètres. De Montréal à Vancouver? À peine 4600! En passant, la distance qui sépare la métropole québécoise d’Inuvik est de 6800 kilomètres!
En ce vendredi, nous avons traversé la municipalité de Dawson Creek, où débute l’Autoroute de l’Alaska. Un photographe local nous a accueillis en compagnie d’un propriétaire de boutique qui nous a remis des épinglettes en souvenir de la borne 0 de cette fameuse autoroute.
En comptant toutes les étapes du périple (je n’ai pas pris part à la Phase 1), la smart aura tout près de 8000 kilomètres dans le corps. Malade! Bien que les conditions se soient récemment améliorées, c’est-à-dire que la neige et la glace ont été remplacées par de l’asphalte, les routes demeurent difficiles. Le liquide de lave-glace est devenu plus précieux que de l’or et la propreté des lentilles de phares fait toute la différence entre suivre le bon chemin et plonger dans le fossé. Le truc, c’est de maintenir une plus grande distance entre chaque véhicule du convoi (par contre les journalistes ont fait une petite gageure pour savoir lequel aurait le pare-brise le plus sale).
La compagnie prévoit exposer deux de ces sales et intrépides smart fortwo au Salon international de l’auto de Toronto. Il paraît même que la plus «meurtrie» du groupe élira résidence au siège social de Mercedes-Benz Canada pendant quelque temps. Comme tous les autres, j’aimerais bien pouvoir me vanter d’être le conducteur qui a le plus abusé une smart!
Tel que promis il y a quelques jours, je vais vous donner quelques détails et chiffres sur la voiture. La smart fortwo 2010 est alimentée par un moteur à essence de 999 cc comptant trois cylindres et développant une puissance de 70 chevaux assortie d’un couple de 68 livres-pied. Le moteur se trouve au-dessus de l’essieu arrière, auquel il transmet sa redoutable force via une boîte semi-automatique à cinq rapports. Pesant 820 kilos, la fortwo accélère de 0 à 100 km/h en un peu plus de 13 secondes. Pour en savoir davantage à son sujet, ne manquez pas de consulter la fiche technique.
L’aventure tire à sa fin. Je me suis rendu jusqu’à Inuvik et j’en suis revenu. Présentement à Williams Lake (C-B), je me trouve à 530 kilomètres de Vancouver… et à environ 3400 d’Inuvik. Dans 36 heures, je prendrai l’avion vers Montréal. Que de beaux souvenirs!
5 février 2010
Avant-dernier jour de l’expédition nordique. J’en profite pour vous rappeler l’ampleur du défi et mettre les choses en perspective. À mon arrivée à Vancouver, j’aurai parcouru un total d’environ 5300 kilomètres avec la smart fortwo. Or, si j’avais roulé de Montréal à Los Angeles, selon Google, je n’aurais franchi que 4700 kilomètres. De Montréal à Vancouver? À peine 4600! En passant, la distance qui sépare la métropole québécoise d’Inuvik est de 6800 kilomètres!
En ce vendredi, nous avons traversé la municipalité de Dawson Creek, où débute l’Autoroute de l’Alaska. Un photographe local nous a accueillis en compagnie d’un propriétaire de boutique qui nous a remis des épinglettes en souvenir de la borne 0 de cette fameuse autoroute.
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En comptant toutes les étapes du périple (je n’ai pas pris part à la Phase 1), la smart aura tout près de 8000 kilomètres dans le corps. Malade! Bien que les conditions se soient récemment améliorées, c’est-à-dire que la neige et la glace ont été remplacées par de l’asphalte, les routes demeurent difficiles. Le liquide de lave-glace est devenu plus précieux que de l’or et la propreté des lentilles de phares fait toute la différence entre suivre le bon chemin et plonger dans le fossé. Le truc, c’est de maintenir une plus grande distance entre chaque véhicule du convoi (par contre les journalistes ont fait une petite gageure pour savoir lequel aurait le pare-brise le plus sale).
La compagnie prévoit exposer deux de ces sales et intrépides smart fortwo au Salon international de l’auto de Toronto. Il paraît même que la plus «meurtrie» du groupe élira résidence au siège social de Mercedes-Benz Canada pendant quelque temps. Comme tous les autres, j’aimerais bien pouvoir me vanter d’être le conducteur qui a le plus abusé une smart!
Tel que promis il y a quelques jours, je vais vous donner quelques détails et chiffres sur la voiture. La smart fortwo 2010 est alimentée par un moteur à essence de 999 cc comptant trois cylindres et développant une puissance de 70 chevaux assortie d’un couple de 68 livres-pied. Le moteur se trouve au-dessus de l’essieu arrière, auquel il transmet sa redoutable force via une boîte semi-automatique à cinq rapports. Pesant 820 kilos, la fortwo accélère de 0 à 100 km/h en un peu plus de 13 secondes. Pour en savoir davantage à son sujet, ne manquez pas de consulter la fiche technique.
L’aventure tire à sa fin. Je me suis rendu jusqu’à Inuvik et j’en suis revenu. Présentement à Williams Lake (C-B), je me trouve à 530 kilomètres de Vancouver… et à environ 3400 d’Inuvik. Dans 36 heures, je prendrai l’avion vers Montréal. Que de beaux souvenirs!