Auto123.com - On vous guide du rêve à la route

F1: Alain Prost déçu par l'attitude autophobe de la France

|
Le meilleur taux d'intérêt
Khatir Soltani
D'après GMM et Le Parisien

Dans une interview donnée au quotidien Le Parisien, le quadruple champion du monde de Formule 1, Alain Prost, déclare ne pas comprendre pourquoi la France est si hostile au sport automobile et à l'automobile en général.

« En France, le problème, c'est qu'on a tendance à être très « autophobe ». On est le pays européen qui attaque le plus l'automobile. J'aimerais qu'on arrête ça. Les taxes, les bonus-malus, les radars, les permis à point, etc. Je trouve qu'on est allés un peu loin. Et pour le sport automobile, c'est la même chose. Ce n'est plus vraiment bien vu de défendre cette discipline, parce qu'il y a cette question de l'environnement, » a expliqué Prost.

Prost soutient désormais le projet de circuit de Formule 1 à être construit à Flins-sur-Seine, à 40 minutes de Paris.

« À Flins, j'espère que les choses vont enfin aboutir. C'est un site idéal, puisqu'il est proche de Paris, » a-t-il ajouté.

Mais les choses se présentent déjà mal, car un village des Yvelines, Mézy, a déposé lundi un recours auprès de la préfecture contre le projet de Grand Prix de Formule 1 proposé par le conseil général, a-t-on appris mardi auprès du maire de la commune.

"Nous avons déposé un recours gracieux concernant l'arrêté de zone d'aménagement différé (ZAD) pris par la préfecture pour que le conseil général puisse monter son projet de F1 aux Mureaux", a expliqué à l'AFP Jean Mallet, maire de Mézy.

En novembre, des élus et des représentants des Verts des Yvelines avaient déjà manifesté à Flins contre l'éventuelle implantation d'un circuit de F1 dans les Yvelines, y voyant une menace pour un projet de cultures biologiques sur une surface de 120 ha.
photo:WRI2
Khatir Soltani
Khatir Soltani
Expert automobile
  • Plus de 6 ans d'expérience en tant qu’essayiste automobile
  • Plus de 50 essais réalisés au cours de la dernière année
  • Participation à des discussions avec la quasi-totalité des manufacturiers au Canada