« La principale difficulté provient de la compréhension des corrélations qui existent entre le monde de l’ingénierie virtuelle et les données mesurées en piste, » a expliqué à Auto123.com Vincent Fraser, vice-président de Solutions PLM chez Processia.
« Ainsi, nous avons travaillé avec des écuries de F1 qui n’étaient pas certaines à 100% de l’identification des composantes de leurs voitures. L’hiver dernier, on nous a dit qu’une équipe de F1 avait perdu une journée et demie de travail parce que leur voiture n’était pas dotée des bons réglages! C’est un monde tellement complexe qu’il est très facile de faire fausse route ou de prendre des mauvaises décisions, car plusieurs ingénieurs n’ont pas accès à l’information correcte. »
Il ajoute : « Le rythme de développement en F1 est complètement insensé, beaucoup plus rapide que dans n’importe quel autre domaine. Une équipe ne peut prendre le loisir d’appuyer sur le bouton « pause » et prendre le temps de refaire de point durant un ou deux mois. En d’autres mots, les écuries sont toujours à la limite du retard ».
Processia aide McLaren à faire face à l’économie globale qui tourne au ralenti, aux réductions de coûts en F1 et aux limitations imposées aux essais privés et à l’utilisation de la CDF et de la soufflerie.
« Comment pouvons-nous faire mieux avec moins de ressources et toujours sous une pression énorme? » de dire Andrew Bailey, en charge de la conception de la voiture chez McLaren Racing.
« Les aérodynamiciens nous fournissent le modèle aérodynamique et nous devons concevoir la nouvelle voiture autour de ce modèle, intégrant tous les systèmes mécaniques, électriques et hydrauliques tout en nous assurant de la parfaite fiabilité de l’ensemble. Ce processus doit donc être extrêmement efficace. Aujourd’hui, la simulation est la clé de la réussite en F1. La simulation nous permet d’éliminer des tas de composantes qui ne fonctionnent pas. On ne perd donc pas de temps à essayer une composante qui ne marche pas. Nous nous concentrons sur ce qui donne des résultats positifs ».
Bailey de poursuivre : « Nous devons devenir moins gros et plus efficaces. C’est pour cela que nous avons fait appel à Processia Solutions. Leur travail permet d’économiser temps et argent, et réduire le gaspillage. Économiser ne serait-ce qu’une heure dans le processus de fabrication peut faire la différence entre avoir et ne pas avoir une nouvelle pièce au prochain Grand Prix. »
Les consultants de Processia ont une chance unique de travailler dans un environnement d'extrême ingénierie où l'on repousse constamment les limites de l'innovation.
Ils travaillent tous au McLaren Technology Centre et résident dans des appartements de la petite ville de Woking.
« Nous venons d’un milieu différent que les gens de McLaren. Nous voyons donc les choses avec des yeux différents, » nous explique Pascal, un consultant qui travaille régulièrement avec l’ingénieur d’exploitation de Jenson Button.
« Les ingénieurs de McLaren font parfois des choses d’une certaine façon simplement parce que cela fait partie de la culture du sport automobile. Nous sommes là pour les aider à voir les choses différemment. Nous les aidons à travailler avec de nouvelles technologies d’automation et à améliorer leurs processus de fonctionnement grâce à des mécanismes d’information compétitifs. »
Il poursuit : “Tout ceci les aide à concevoir et à fabriquer plus rapidement des nouvelles pièces, à résoudre des problèmes plus rapidement grâce à un accès en temps réel à la conception intégrée, de simuler et d’intégrer des données réelles du circuit afin de parfaire les réglages de la voiture et finalement à améliorer la logistique d’expédition de deux voitures complètes, de 30 tonnes d’équipement et de 45 personnes à chaque épreuve. C’est un défi vraiment stimulant pour nous! »
photo:McLaren Group
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| Conception d'une pièce avec Catia V6. Photo: Processia Solutions |
« Ainsi, nous avons travaillé avec des écuries de F1 qui n’étaient pas certaines à 100% de l’identification des composantes de leurs voitures. L’hiver dernier, on nous a dit qu’une équipe de F1 avait perdu une journée et demie de travail parce que leur voiture n’était pas dotée des bons réglages! C’est un monde tellement complexe qu’il est très facile de faire fausse route ou de prendre des mauvaises décisions, car plusieurs ingénieurs n’ont pas accès à l’information correcte. »
Il ajoute : « Le rythme de développement en F1 est complètement insensé, beaucoup plus rapide que dans n’importe quel autre domaine. Une équipe ne peut prendre le loisir d’appuyer sur le bouton « pause » et prendre le temps de refaire de point durant un ou deux mois. En d’autres mots, les écuries sont toujours à la limite du retard ».
Processia aide McLaren à faire face à l’économie globale qui tourne au ralenti, aux réductions de coûts en F1 et aux limitations imposées aux essais privés et à l’utilisation de la CDF et de la soufflerie.
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| Processia aidera McLaren à fabriquer de nouvelles pièces plus rapidement. Photo: McLaren Group |
« Comment pouvons-nous faire mieux avec moins de ressources et toujours sous une pression énorme? » de dire Andrew Bailey, en charge de la conception de la voiture chez McLaren Racing.
« Les aérodynamiciens nous fournissent le modèle aérodynamique et nous devons concevoir la nouvelle voiture autour de ce modèle, intégrant tous les systèmes mécaniques, électriques et hydrauliques tout en nous assurant de la parfaite fiabilité de l’ensemble. Ce processus doit donc être extrêmement efficace. Aujourd’hui, la simulation est la clé de la réussite en F1. La simulation nous permet d’éliminer des tas de composantes qui ne fonctionnent pas. On ne perd donc pas de temps à essayer une composante qui ne marche pas. Nous nous concentrons sur ce qui donne des résultats positifs ».
Bailey de poursuivre : « Nous devons devenir moins gros et plus efficaces. C’est pour cela que nous avons fait appel à Processia Solutions. Leur travail permet d’économiser temps et argent, et réduire le gaspillage. Économiser ne serait-ce qu’une heure dans le processus de fabrication peut faire la différence entre avoir et ne pas avoir une nouvelle pièce au prochain Grand Prix. »
Les consultants de Processia ont une chance unique de travailler dans un environnement d'extrême ingénierie où l'on repousse constamment les limites de l'innovation.
Ils travaillent tous au McLaren Technology Centre et résident dans des appartements de la petite ville de Woking.
« Nous venons d’un milieu différent que les gens de McLaren. Nous voyons donc les choses avec des yeux différents, » nous explique Pascal, un consultant qui travaille régulièrement avec l’ingénieur d’exploitation de Jenson Button.
« Les ingénieurs de McLaren font parfois des choses d’une certaine façon simplement parce que cela fait partie de la culture du sport automobile. Nous sommes là pour les aider à voir les choses différemment. Nous les aidons à travailler avec de nouvelles technologies d’automation et à améliorer leurs processus de fonctionnement grâce à des mécanismes d’information compétitifs. »
Il poursuit : “Tout ceci les aide à concevoir et à fabriquer plus rapidement des nouvelles pièces, à résoudre des problèmes plus rapidement grâce à un accès en temps réel à la conception intégrée, de simuler et d’intégrer des données réelles du circuit afin de parfaire les réglages de la voiture et finalement à améliorer la logistique d’expédition de deux voitures complètes, de 30 tonnes d’équipement et de 45 personnes à chaque épreuve. C’est un défi vraiment stimulant pour nous! »
photo:McLaren Group