Que sais-tu de Pedro de la Rosa et quels sont ses atouts ?
Le premier essai que j'ai fait en F1 était avec Jaguar, c'était en 2001 et je me souviens que Pedro était leur pilote à l'époque. Je ne le connais pas bien, mais je sais qu'il a beaucoup d'expérience et de ce que j'en ai vu, c'est une personne charmante. Nous devrions nous entendre. Nous n'allons pas essayer de nous confronter mais de travailler harmonieusement pour aider l'équipe à progresser. Une rivalité saine sera bénéfique collectivement dans notre développement rapide de la voiture.
Il a acquis une énorme expérience de développement avec une équipe de pointe, cela va compter pour beaucoup en terme d'approche et de savoir-faire pour la gestion des coûts et des ressources.
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| Narain Karthikeyan, dans le HRT pendant une séance d'essais en 2011. (Photo: WRi2) |
Comment penses-tu pouvoir contribuer à l'équipe cette année ?
Je vais pousser autant que possible, à la fois dans la voiture et en dehors de la voiture, et faire tout ce que je peux pour aider l'équipe à progresser malgré sa jeunesse. La continuité est importante en F1 et je suis certain que nous décollerons cette année dès les essais de pré-saison que nous pourrons faire, alors que je n'avais pu conduire l'an dernier que pour les essais en Australie. Alors il y a toute cette excitation de m'assurer que je peux faire avancer l'équipe avec des résultats en m'assurant que tout est optimisé du côté des performances.
Tu viens d'un pays où le sport automobile n'est pas une tradition, qu'est-ce qui t'a poussé dans ce rêve de faire de la F1 ?
Depuis que j'ai commencé ma carrère, je n'avais qu'un seul but en tête, la Formule Un. C'était effectivement un rêve peu conventionnel, d'autant qu'il y a très peu de sport automobile en Inde. En fait, je ne réalisais pas la montagne que j'avais à gravir. C'est devenu plus concret lorsque j'ai démarré la course en Europe, c'est à cette période que la dure réalité s'est dressée devant moi. Nous ne savions pas comment faire pour arriver en F1, mais après plusieurs faux-pas, ma forte détermination et ma persévérance ont finalement payé lorsque j'ai débuté en 2005.
Tu es entré dans l'histoire l'an dernier en devenant le premier pilote indien à courir le grand prix d'Inde. Est-ce qu'il te reste encore des rêves à réaliser ?
La Formule Un reste un rêve continuel. C'est toujours l'ultra-compétition dans cette catégorie reine du sport automobile, et j'adore. Je suis très heureux d'avoir l'opportunité de continuer de vivre mon rêve et j'ai l'intention d'en tirer le meilleur.