D'après GMM
Le Suisse Peter Sauber, ancien propriétaire de l'écurie de Formule 1 Sauber qu'il a vendue à BMW il y a de cela trois ans, se pose plusieurs questions sur les nouveaux règlements publiés par la FIA.
Le président de la FIA, Max Mosley, a déclaré que l'intérêt porté par plusieurs équipes à son plafond budgétaire volontaire était « extrêmement élevé ». Cela peut être vrai des petites écuries, mais pas de Ferrari qui dispose d'un des plus gros budgets et qui sent la F1 menacée par un tel système à deux vitesses.
Peter Sauber se demande si ce plafond de 44 millions d'euros par saison peut réellement être surveillé efficacement.
« Il sera extrêmement difficile de coincer ceux qui trichent, » a déclaré Sauber au magazine Auto Motor und Sport.
Mais en plus de l'argent, Sauber s'inquiète surtout des différences technologiques entre les voitures. Les équipes soumises au plafond budgétaire disposeront d'une plus grande liberté technologique que celles qui pourront dépenser sans compter.
« Cette année, le règlement des volets d'ailerons avant ajustables est acceptable. Car si le mécanisme casse, le pilote ne souffrira que de sous-virage. Mais l'an prochain, avec un aileron arrière mobile, ce sera démentiel. En cas de défectuosité, la voiture s'envolera dans les airs, » a-t-il tenu à préciser.
photo:BMW
Le Suisse Peter Sauber, ancien propriétaire de l'écurie de Formule 1 Sauber qu'il a vendue à BMW il y a de cela trois ans, se pose plusieurs questions sur les nouveaux règlements publiés par la FIA.
Le président de la FIA, Max Mosley, a déclaré que l'intérêt porté par plusieurs équipes à son plafond budgétaire volontaire était « extrêmement élevé ». Cela peut être vrai des petites écuries, mais pas de Ferrari qui dispose d'un des plus gros budgets et qui sent la F1 menacée par un tel système à deux vitesses.
Peter Sauber se demande si ce plafond de 44 millions d'euros par saison peut réellement être surveillé efficacement.
« Il sera extrêmement difficile de coincer ceux qui trichent, » a déclaré Sauber au magazine Auto Motor und Sport.
Mais en plus de l'argent, Sauber s'inquiète surtout des différences technologiques entre les voitures. Les équipes soumises au plafond budgétaire disposeront d'une plus grande liberté technologique que celles qui pourront dépenser sans compter.
« Cette année, le règlement des volets d'ailerons avant ajustables est acceptable. Car si le mécanisme casse, le pilote ne souffrira que de sous-virage. Mais l'an prochain, avec un aileron arrière mobile, ce sera démentiel. En cas de défectuosité, la voiture s'envolera dans les airs, » a-t-il tenu à préciser.
photo:BMW