L'écurie qui a remporté les deux derniers Championnats de monde ont métamorphosé la vilaine Red Bull RB8 en une redoutable machine à gagner pour récolter un troisième titre consécutif en Formule 1 cette saison.
Red Bull Racing a commencé la saison à titre de grande favorite. Pourquoi les choses devraient-elles être différentes cette année? Mais la dernière création du génial Adrian Newey allait souffrir plus que prévu de l'interdiction par la FIA des fameux diffuseurs soufflés.
Comme ceux de Ferrari, les ingénieurs de Red Bull n'ont jamais baissé les bras et ont réussi à corriger les défauts de la RB8 à moteur Renault. Au fil des courses, la monoplace au taureau rouge a repris le chemin de la victoire en dépit de sa faible vitesse maximale en ligne droite.
L'équipe menée par Christian Horner a terminé l'année avec un total de 460 points, soit 60 de plus que Ferrari, seconde au classement.
Sebastian Vettel
Champion du monde des pilotes avec 281 points
Meilleur résultat en qualification: 1er (6 positions de tête)
Meilleur résultat en course: 1er (5 victoires)
1 abandon
Mark Webber
6e au Championnat des pilotes avec 179 points
Meilleur résultat en qualification: 1er (deux pôles, à Monaco et en Corée)
Meilleur résultat en course: 1er (2 victoires, à Monaco et en Grande-Bretagne)
2 abandons (consécutifs, à Abu Dhabi et aux États-Unis)
L'absence du diffuseur soufflé par les gaz brûlants des échappements a non seulement retiré de l'efficacité à la Red Bull, mais a aussi compliqué ses réglages. Vettel n'a d'ailleurs remporté qu'une seule victoire au cours des 13 premiers Grands Prix de la saison. Il a dû attendre au quatrième, tenu à Bahreïn sous haute surveillance, avant de la récolter.
Pendant ce temps, Newey continuait à lire entre les lignes du livre de règlements techniques... La Red Bull fut accusée de différentes tricheries comme des trous dans le plancher, de posséder un museau flexible, de bénéficier d'une cartographie moteur illégale, et autres.
Puis, la RB8 a souffert de pannes d'alternateurs à répétition qui ont coûté très cher, surtout à Vettel, le forçant à des abandons.
Mais le jeune Allemand a ensuite récolté quatre victoires successives à Singapour, au Japon, en Corée et en Inde. Ensuite, il a contrôlé les courses de magnifique façon. Il a décroché le titre au termine d'une course folle au Brésil qui l'a vu être poussé en tête-à-queue au premier tour et chuter au classement !
En juste 101 Grands Prix et six saisons, Vettel a amassé 26 victoires, 36 positions de tête et compté 1054 points.
Son coéquipier, l'Australien Mark Webber, a fait oublier sa calamiteuse saison 2011. Il était en meilleure forme physique et plus régulier en piste.
Avec des victoires à Monaco et à Silverstone, c'était lui, le pilote numéro un de Red Bull à la mi-saison. Mais par la suite, les choses se sont compliquées pour lui. Il se classe finalement en sixième place au championnat. Il faut toutefois préciser que sa monoplace a souvent été victime de soucis techniques, spécialement des pannes de KERS, particulièrement handicapantes lors des courses.
Red Bull Racing a commencé la saison à titre de grande favorite. Pourquoi les choses devraient-elles être différentes cette année? Mais la dernière création du génial Adrian Newey allait souffrir plus que prévu de l'interdiction par la FIA des fameux diffuseurs soufflés.
Comme ceux de Ferrari, les ingénieurs de Red Bull n'ont jamais baissé les bras et ont réussi à corriger les défauts de la RB8 à moteur Renault. Au fil des courses, la monoplace au taureau rouge a repris le chemin de la victoire en dépit de sa faible vitesse maximale en ligne droite.
Sebastian Vettel, triple champion du monde avec Red Bull. (Photo: WRi2) |
L'équipe menée par Christian Horner a terminé l'année avec un total de 460 points, soit 60 de plus que Ferrari, seconde au classement.
Sebastian Vettel
Champion du monde des pilotes avec 281 points
Meilleur résultat en qualification: 1er (6 positions de tête)
Meilleur résultat en course: 1er (5 victoires)
1 abandon
Mark Webber
6e au Championnat des pilotes avec 179 points
Meilleur résultat en qualification: 1er (deux pôles, à Monaco et en Corée)
Meilleur résultat en course: 1er (2 victoires, à Monaco et en Grande-Bretagne)
2 abandons (consécutifs, à Abu Dhabi et aux États-Unis)
L'absence du diffuseur soufflé par les gaz brûlants des échappements a non seulement retiré de l'efficacité à la Red Bull, mais a aussi compliqué ses réglages. Vettel n'a d'ailleurs remporté qu'une seule victoire au cours des 13 premiers Grands Prix de la saison. Il a dû attendre au quatrième, tenu à Bahreïn sous haute surveillance, avant de la récolter.
Photo: WRi2 |
Pendant ce temps, Newey continuait à lire entre les lignes du livre de règlements techniques... La Red Bull fut accusée de différentes tricheries comme des trous dans le plancher, de posséder un museau flexible, de bénéficier d'une cartographie moteur illégale, et autres.
Puis, la RB8 a souffert de pannes d'alternateurs à répétition qui ont coûté très cher, surtout à Vettel, le forçant à des abandons.
Mais le jeune Allemand a ensuite récolté quatre victoires successives à Singapour, au Japon, en Corée et en Inde. Ensuite, il a contrôlé les courses de magnifique façon. Il a décroché le titre au termine d'une course folle au Brésil qui l'a vu être poussé en tête-à-queue au premier tour et chuter au classement !
En juste 101 Grands Prix et six saisons, Vettel a amassé 26 victoires, 36 positions de tête et compté 1054 points.
Son coéquipier, l'Australien Mark Webber, a fait oublier sa calamiteuse saison 2011. Il était en meilleure forme physique et plus régulier en piste.
Avec des victoires à Monaco et à Silverstone, c'était lui, le pilote numéro un de Red Bull à la mi-saison. Mais par la suite, les choses se sont compliquées pour lui. Il se classe finalement en sixième place au championnat. Il faut toutefois préciser que sa monoplace a souvent été victime de soucis techniques, spécialement des pannes de KERS, particulièrement handicapantes lors des courses.
Mark Webber, Red Bull RB8. (Photo: Red Bull Racing) |