Chaque écurie compte sur un ingénieur-stratégiste qui, durant les Grands Prix, remet les chiffres dans le logiciel de simulation, observe les différences entre la réalité et le modèle, ajuste la dégradation réelle des pneus afin de donner aux décideurs la meilleure image possible de ce qui est en train de se dérouler en piste. « Cette année, il a du boulot ! » de dire Mékies.
« C’est cette personne à qui on va demander de nous donner une option pour faire un arrêt de plus si on perd trop de temps derrière un pilote trop lent. Il va tout recalculer et me donner sur un graphique ce que ça donnerait de faire un arrêt de plus, en théorie évidemment ».
« Il y a parfois un peu de loterie. Il y a des plans très ordinaires qui deviennent géniaux parce qu’il y a un Safety Car ou une sortie de piste comme on l’a vu à Monaco cette année ! La stratégie dépend aussi du niveau de risque qu’on veut prendre. Si, par exemple, Toro Rosso doit défendre une 8e place, elle n’adoptera probablement pas, même si tous les paramètres sont identiques, la même stratégie que McLaren qui va prendre des risques pour peut-être terminer à la quatrième place. Tout cela dépend de la philosophie des écuries, » tient-il à préciser.
Les deux types de pneus Pirelli sont forts différents cette saison, et cela met un peu de piquant dans les courses.
« Cette différence donne beaucoup d’importance aux stratégies. C’est pour cela qu’on en parle beaucoup cette année et qu’on a de belles courses. C’est mieux pour les spectateurs et pour nous aussi. On s’amuse plus. Nos actions ont beaucoup plus d’importance. Le défi est beaucoup plus important que l’an dernier. Cela nous donne beaucoup plus de travail en préparation et lors des courses. Et cette année, ce qui est différent, on peut doubler avec le DRS et le KERS. On peut donc maintenant risquer une stratégie qui va nous placer dans le trafic parce qu’on arrive à doubler, ce qu’on ne pouvait pas faire l’an dernier » de conclure Mékies.
« C’est cette personne à qui on va demander de nous donner une option pour faire un arrêt de plus si on perd trop de temps derrière un pilote trop lent. Il va tout recalculer et me donner sur un graphique ce que ça donnerait de faire un arrêt de plus, en théorie évidemment ».
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| Pit stop Toro Rosso (Photo : Red Bull) |
« Il y a parfois un peu de loterie. Il y a des plans très ordinaires qui deviennent géniaux parce qu’il y a un Safety Car ou une sortie de piste comme on l’a vu à Monaco cette année ! La stratégie dépend aussi du niveau de risque qu’on veut prendre. Si, par exemple, Toro Rosso doit défendre une 8e place, elle n’adoptera probablement pas, même si tous les paramètres sont identiques, la même stratégie que McLaren qui va prendre des risques pour peut-être terminer à la quatrième place. Tout cela dépend de la philosophie des écuries, » tient-il à préciser.
Les deux types de pneus Pirelli sont forts différents cette saison, et cela met un peu de piquant dans les courses.
« Cette différence donne beaucoup d’importance aux stratégies. C’est pour cela qu’on en parle beaucoup cette année et qu’on a de belles courses. C’est mieux pour les spectateurs et pour nous aussi. On s’amuse plus. Nos actions ont beaucoup plus d’importance. Le défi est beaucoup plus important que l’an dernier. Cela nous donne beaucoup plus de travail en préparation et lors des courses. Et cette année, ce qui est différent, on peut doubler avec le DRS et le KERS. On peut donc maintenant risquer une stratégie qui va nous placer dans le trafic parce qu’on arrive à doubler, ce qu’on ne pouvait pas faire l’an dernier » de conclure Mékies.