Turin, Italie – Les cinéphiles connaissent le film Divorce à l’italienne, la célèbre comédie mettant en vedette le génial Marcello Mastroianni. Mais rassurez-vous, il ne s’agit ici ni de divorce ni de comédie, mais d’une histoire à suspense dont l’aboutissement heureux signifierait la survie d’un employeur important de chez nous et l’arrivée d’un « nouveau » constructeur automobile sur la scène nord-américaine.
L’alliance imminente entre Fiat et Chrysler fait les manchettes depuis plusieurs semaines et c’est pourquoi nous avons voulu en avoir le cœur net en allant sur place, à Turin, au siège social du Groupe Fiat, pour obtenir les réponses à nos questions.
Notre premier interlocuteur : Richard Gadeselli, vice-président aux communications du Groupe Fiat et responsable de Fiat Grande-Bretagne.
Auto123 : On n’a pas entendu parler de Fiat pendant des années en Amérique du Nord et la plupart des gens chez nous ne vous connaissent pas. Pourquoi?
R. G. : Je vous avoue être surpris qu’on connaisse si peu le Groupe Fiat en Amérique du Nord. Nous comptons pourtant 19 usines, notamment celles de Case New Holland, le fabricant de machines agricoles et de construction, qui emploie 15 500 travailleurs. Au Canada, l’usine CNH se trouve à Saskatoon. Sur le plan mondial, le Groupe Fiat compte 203 usines implantées dans 50 pays, depuis la Pologne, la Turquie et la Serbie, jusqu’à la Chine, le Japon et l’Amérique latine. Notre équipementier Magnetti/Marelli fournit aussi des composants électriques et électroniques à des modèles américains et nous espérons que cette proportion augmentera sensiblement avec l’alliance avec Chrysler.
Auto123 : Sachant que le regroupement de Chrysler et Daimler n’a pas donné les résultats escomptés, qu’est-ce qui vous fait penser que l’alliance proposée entre Fiat et Chrysler a plus de chances de réussir?
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| Le Groupe Fiat compte 203 usines implantées dans 50 pays. (Sevel Nord - Valenciennes) |
L’alliance imminente entre Fiat et Chrysler fait les manchettes depuis plusieurs semaines et c’est pourquoi nous avons voulu en avoir le cœur net en allant sur place, à Turin, au siège social du Groupe Fiat, pour obtenir les réponses à nos questions.
Notre premier interlocuteur : Richard Gadeselli, vice-président aux communications du Groupe Fiat et responsable de Fiat Grande-Bretagne.
Auto123 : On n’a pas entendu parler de Fiat pendant des années en Amérique du Nord et la plupart des gens chez nous ne vous connaissent pas. Pourquoi?
R. G. : Je vous avoue être surpris qu’on connaisse si peu le Groupe Fiat en Amérique du Nord. Nous comptons pourtant 19 usines, notamment celles de Case New Holland, le fabricant de machines agricoles et de construction, qui emploie 15 500 travailleurs. Au Canada, l’usine CNH se trouve à Saskatoon. Sur le plan mondial, le Groupe Fiat compte 203 usines implantées dans 50 pays, depuis la Pologne, la Turquie et la Serbie, jusqu’à la Chine, le Japon et l’Amérique latine. Notre équipementier Magnetti/Marelli fournit aussi des composants électriques et électroniques à des modèles américains et nous espérons que cette proportion augmentera sensiblement avec l’alliance avec Chrysler.
Auto123 : Sachant que le regroupement de Chrysler et Daimler n’a pas donné les résultats escomptés, qu’est-ce qui vous fait penser que l’alliance proposée entre Fiat et Chrysler a plus de chances de réussir?
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| Fiat 500 |