Jumelée à la grande ouverture des portes, cette heureuse combinaison a permis à ma belle-mère de 75 ans aux petites jambes d'entrer et de sortir sans souci. Une fois assise à l'arrière, elle pouvait même activer le chauffage de son siège pour rester au chaud. Tu parles d'un gentil géant!
L'habitacle de la F-150 s'avère énorme, offrant amplement d'espace pour cinq personnes, incluant au niveau des coudes et de la tête. Vous pourriez transporter deux enfants sur la banquette et tout un tas d'articles de voyage. Et que dire de la finition? Les plastiques doux au toucher, l'aluminium brossé et les divers cuirs forment un impressionnant décor. Les commandes adoptent une disposition généralement soignée et conviviale, pas mal comme dans un VUS intermédiaire de luxe.
La qualité d'assemblage surprend et se compare à un modèle Lincoln, tandis que le rangement abonde. Les cadrans sont gros et faciles à consulter, incorporant même un écran central qui affiche une foule d'informations. Le système de navigation se veut simple d'utilisation, contrairement à ceux qu'on retrouve dans les récents produits de Chrysler. Faites abstraction du tableau de bord massif et vertical, et vous vous croirez encore au volant d'une Lincoln.
Là où ça devient vraiment intéressant, c'est sous le capot. Mon exemplaire renfermait un V6 EcoBoost de 3,5 litres à double turbocompresseur – le coup le plus audacieux jamais tenté par un fabricant de camionnettes américain. Développant 365 chevaux et 420 livres-pied de couple, il surclasse le V8 de 5,0 litres de Ford ainsi que la plupart des moteurs à huit cylindres de la compétition. Son but : fournir la puissance d'un V8 et l'économie de carburant d'un V6. Hum, pas sûr...
Je n'ai que des bons mots à l'endroit de sa boîte automatique Selectshift à six rapports, sans parler du fait qu'il consomme de l'essence ordinaire. Les rapports s'enchaînent avec brio et détermination; rares sont les occasions manquées de rétrograder.
Mais c'est là le problème. L'EcoBoost de Ford m'a tellement plu que je passais mon temps à baisser les vitres pour me réjouir du sifflement de son double turbo. À 100 km/h sur l'autoroute, il fredonne en restant bien en deçà des 2000 tours/minute. C'est super, mais dès qu'on enfonce davantage l'accélérateur, une explosion s'ensuit et adieu l'économie d'essence. J'ai ainsi obtenu une moyenne un peu décevante de 16 litres aux 100 kilomètres au terme de la semaine. Bref, beaucoup de « Boost », mais peu d'« Eco »...
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| Que dire de la finition? Les plastiques doux au toucher, l'aluminium brossé et les divers cuirs forment un impressionnant décor. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com) |
L'habitacle de la F-150 s'avère énorme, offrant amplement d'espace pour cinq personnes, incluant au niveau des coudes et de la tête. Vous pourriez transporter deux enfants sur la banquette et tout un tas d'articles de voyage. Et que dire de la finition? Les plastiques doux au toucher, l'aluminium brossé et les divers cuirs forment un impressionnant décor. Les commandes adoptent une disposition généralement soignée et conviviale, pas mal comme dans un VUS intermédiaire de luxe.
La qualité d'assemblage surprend et se compare à un modèle Lincoln, tandis que le rangement abonde. Les cadrans sont gros et faciles à consulter, incorporant même un écran central qui affiche une foule d'informations. Le système de navigation se veut simple d'utilisation, contrairement à ceux qu'on retrouve dans les récents produits de Chrysler. Faites abstraction du tableau de bord massif et vertical, et vous vous croirez encore au volant d'une Lincoln.
Là où ça devient vraiment intéressant, c'est sous le capot. Mon exemplaire renfermait un V6 EcoBoost de 3,5 litres à double turbocompresseur – le coup le plus audacieux jamais tenté par un fabricant de camionnettes américain. Développant 365 chevaux et 420 livres-pied de couple, il surclasse le V8 de 5,0 litres de Ford ainsi que la plupart des moteurs à huit cylindres de la compétition. Son but : fournir la puissance d'un V8 et l'économie de carburant d'un V6. Hum, pas sûr...
Je n'ai que des bons mots à l'endroit de sa boîte automatique Selectshift à six rapports, sans parler du fait qu'il consomme de l'essence ordinaire. Les rapports s'enchaînent avec brio et détermination; rares sont les occasions manquées de rétrograder.
Mais c'est là le problème. L'EcoBoost de Ford m'a tellement plu que je passais mon temps à baisser les vitres pour me réjouir du sifflement de son double turbo. À 100 km/h sur l'autoroute, il fredonne en restant bien en deçà des 2000 tours/minute. C'est super, mais dès qu'on enfonce davantage l'accélérateur, une explosion s'ensuit et adieu l'économie d'essence. J'ai ainsi obtenu une moyenne un peu décevante de 16 litres aux 100 kilomètres au terme de la semaine. Bref, beaucoup de « Boost », mais peu d'« Eco »...
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| Mon exemplaire renfermait un V6 EcoBoost de 3,5 litres à double turbocompresseur. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com) |







