Après nous avoir révélé que le plancher est formé d'une double couche très mince d'aluminium et qu'un modèle en fibre de carbone grandeur 3/8 a servi de base pour les études en soufflerie, Chris Theodore précise que la GT sera efficace avant d'être rapide et calibrée pour être confortable sur la route.
Le moment tant attendu
En ce lundi matin brumeux sur le circuit de Laguna Seca, un petit crachin se dépose délicatement sur la piste encore tachée d'huile laissée par les voitures d'époque de la course du samedi précédent. La prudence est donc de mise. La prise en main est courte, trois petits tours et puis s'en va. Il faut limiter notre vitesse, c'est pourquoi nous ne dépasserons pas le 3e des six rapports. Nous avons tout de même frôlé les 161 km/h (100 mi/h). Même avec une répartition de poids de 47/53, la voiture plonge à l'amorce des courbes, et la boîte de vitesses manuelle est tout aussi difficile à utiliser que celle de la Mustang Cobra. Il y a encore du travail à faire à ce chapitre.
Pour ce qui est de l'habitacle, il est très confortable mais réduit à sa plus simple expression, dans la plus pure tradition sportive. Le moteur n'a rien de discret et pousse très fort (et très bruyamment) en accélération. Les 500 chevaux du V8 de 5,4 litres sont tous là, et les ingénieurs nous confirment que cette puissance peut facilement être portée à 700 ou à 750 chevaux. Il faudra également songer à repositionner les pédales qui sont difficile d'accès.
Le temps d'y prendre goût, et c'est déjà la fin. La première impression est celle d'une pure américaine qui ne fait pas dans la dentelle. Ce prototype de dernière génération donne une bonne idée du premier modèle de production qui arrivera au printemps 2004.
Au total, 4500 Ford GT seront construites à l'usine de Wixom, au Michigan. La production se terminera en septembre 2006 avec l'arrivée des nouvelles normes de collision que ne respecte pas la GT. Les responsables de Ford parlent d'environ 150 000 $ US l'exemplaire. Faites le calcul!
Le moment tant attendu
En ce lundi matin brumeux sur le circuit de Laguna Seca, un petit crachin se dépose délicatement sur la piste encore tachée d'huile laissée par les voitures d'époque de la course du samedi précédent. La prudence est donc de mise. La prise en main est courte, trois petits tours et puis s'en va. Il faut limiter notre vitesse, c'est pourquoi nous ne dépasserons pas le 3e des six rapports. Nous avons tout de même frôlé les 161 km/h (100 mi/h). Même avec une répartition de poids de 47/53, la voiture plonge à l'amorce des courbes, et la boîte de vitesses manuelle est tout aussi difficile à utiliser que celle de la Mustang Cobra. Il y a encore du travail à faire à ce chapitre.
Pour ce qui est de l'habitacle, il est très confortable mais réduit à sa plus simple expression, dans la plus pure tradition sportive. Le moteur n'a rien de discret et pousse très fort (et très bruyamment) en accélération. Les 500 chevaux du V8 de 5,4 litres sont tous là, et les ingénieurs nous confirment que cette puissance peut facilement être portée à 700 ou à 750 chevaux. Il faudra également songer à repositionner les pédales qui sont difficile d'accès.
Le temps d'y prendre goût, et c'est déjà la fin. La première impression est celle d'une pure américaine qui ne fait pas dans la dentelle. Ce prototype de dernière génération donne une bonne idée du premier modèle de production qui arrivera au printemps 2004.
Au total, 4500 Ford GT seront construites à l'usine de Wixom, au Michigan. La production se terminera en septembre 2006 avec l'arrivée des nouvelles normes de collision que ne respecte pas la GT. Les responsables de Ford parlent d'environ 150 000 $ US l'exemplaire. Faites le calcul!
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