AUTO DE CROISIÈRE
C'est un autre classique, la Jaguar XK120, qui, à l'époque, servit d'inspiration à GM et à Ford dans la conception de leurs roadsters respectifs. Depuis, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts : la prestigieuse marque britannique fait maintenant partie de l'empire Ford et la Thunderbird ressuscitée repose sur la même plate-forme que la Jaguar S-Type ! En fait, elles sont trois à se la partager, puisque la Lincoln LS reprend également cette plate-forme. C'est tout de même plus noble que la première T-Bird, qui utilisait le châssis d'une banale Fairlane...
Les emprunts à la Lincoln LS ne s'arrêtent pas là, puisque cette berline de luxe fournit également ses organes mécaniques ainsi que des composants de l'habitacle. L'empattement a toutefois été raccourci de 15 centimètres, ce qui n'empêche pas la Thunderbird 2002 d'être plus longue que celle de 1955, de près de 30 centimètres.
Comme son aïeule, sa descendante se défend bien de jouer les sportives. N'y voyez pas une future rivale de la Corvette ou de la Viper; la Thunderbird serait plutôt le pendant américain de la BMW série 3 cabriolet ou des Mercedes SLK et CLK. Une auto de croisière et non une auto de course. À ce titre, elle incarne le parfait compromis entre une véritable sportive et une boulevardière.
Sans être électrisant, le V8 assure des performances de haut niveau. À bas régime, il répond bien, mais il s'essouffle à moyen régime, pour ensuite retrouver sa fougue à haut régime. Il serait possible de pallier à cette lacune en utilisant le mode de sélection SportShift de la Lincoln LS, mais la boîte automatique à cinq rapports de la T-Bird n'en est pas munie. Entre vous et moi, ce n'est pas une grosse perte, car ce genre de boîte de vitesses ne sera jamais rien de plus qu'un édulcorant de boîte manuelle.
C'est un autre classique, la Jaguar XK120, qui, à l'époque, servit d'inspiration à GM et à Ford dans la conception de leurs roadsters respectifs. Depuis, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts : la prestigieuse marque britannique fait maintenant partie de l'empire Ford et la Thunderbird ressuscitée repose sur la même plate-forme que la Jaguar S-Type ! En fait, elles sont trois à se la partager, puisque la Lincoln LS reprend également cette plate-forme. C'est tout de même plus noble que la première T-Bird, qui utilisait le châssis d'une banale Fairlane...
Les emprunts à la Lincoln LS ne s'arrêtent pas là, puisque cette berline de luxe fournit également ses organes mécaniques ainsi que des composants de l'habitacle. L'empattement a toutefois été raccourci de 15 centimètres, ce qui n'empêche pas la Thunderbird 2002 d'être plus longue que celle de 1955, de près de 30 centimètres.
Comme son aïeule, sa descendante se défend bien de jouer les sportives. N'y voyez pas une future rivale de la Corvette ou de la Viper; la Thunderbird serait plutôt le pendant américain de la BMW série 3 cabriolet ou des Mercedes SLK et CLK. Une auto de croisière et non une auto de course. À ce titre, elle incarne le parfait compromis entre une véritable sportive et une boulevardière.
Sans être électrisant, le V8 assure des performances de haut niveau. À bas régime, il répond bien, mais il s'essouffle à moyen régime, pour ensuite retrouver sa fougue à haut régime. Il serait possible de pallier à cette lacune en utilisant le mode de sélection SportShift de la Lincoln LS, mais la boîte automatique à cinq rapports de la T-Bird n'en est pas munie. Entre vous et moi, ce n'est pas une grosse perte, car ce genre de boîte de vitesses ne sera jamais rien de plus qu'un édulcorant de boîte manuelle.