Au cours du Grand Prix des Pays-Bas 1979 disputé sur le circuit de Zandvoort, le pneu arrière gauche de la Ferrari 312T4 de Gilles Villeneuve a explosé. Mais contre toute attente, le Québécois est revenu en piste et a effectué un tour complet pour rejoindre les puits !
Au moment de l'incident, Villeneuve bataillait pour la tête avec Alan Jones de Williams. Soudainement, le pneu a explosé. Mais rien ne pouvait arrêter Villeneuve. Il a mis la marche arrière, est revenu sur la piste et a réalisé un tour de folie au volant de sa Ferrari qui ne roulait plus que sur trois, parfois deux roues !
Mais une fois revenu au box Ferrari, Mauro Forghieri, le directeur technique, lui a fait comprendre que toute la suspension arrière gauche avait été arrachée et qu'il était impossible de remettre une roue neuve. Villeneuve était forcé à l'abandon.
Alan Jones, lui, n'avait toutefois pas aimé la manoeuvre de son rival.
« Cela ne m'avait pas vraiment plu sur le moment. Et je suis allé lui expliquer. 'Je comprends que tu veuilles ramener ta voiture aux puits si tu ne veux pas marcher toute cette distance. C'est très bien de vouloir demeurer assis dans le cockpit de ta Ferrari, mais si la canalisation de frein avait cédé au mauvais moment, la roue se serait détachée et elle aurait percuté de plein fouet la voiture qui te suivait », de déclarer Jones dans une interview publiée sur Auto123.com.
Au moment de l'incident, Villeneuve bataillait pour la tête avec Alan Jones de Williams. Soudainement, le pneu a explosé. Mais rien ne pouvait arrêter Villeneuve. Il a mis la marche arrière, est revenu sur la piste et a réalisé un tour de folie au volant de sa Ferrari qui ne roulait plus que sur trois, parfois deux roues !
Mais une fois revenu au box Ferrari, Mauro Forghieri, le directeur technique, lui a fait comprendre que toute la suspension arrière gauche avait été arrachée et qu'il était impossible de remettre une roue neuve. Villeneuve était forcé à l'abandon.
Alan Jones, lui, n'avait toutefois pas aimé la manoeuvre de son rival.
« Cela ne m'avait pas vraiment plu sur le moment. Et je suis allé lui expliquer. 'Je comprends que tu veuilles ramener ta voiture aux puits si tu ne veux pas marcher toute cette distance. C'est très bien de vouloir demeurer assis dans le cockpit de ta Ferrari, mais si la canalisation de frein avait cédé au mauvais moment, la roue se serait détachée et elle aurait percuté de plein fouet la voiture qui te suivait », de déclarer Jones dans une interview publiée sur Auto123.com.