Emprunté à cette dernière, le tableau de bord souffre d’avoir une section centrale surchargée d’une multitude de commutateurs répartis de façon désordonnée. Difficiles à différencier de jour, ils perdent le peu de relief qu’ils ont la nuit, rendant alors leur manipulation bordélique!
En revanche, malgré la forme contraignante qu’impose la silhouette de la carrosserie, tout en rondeurs, l’aire à bagages modulable démontre un souci du détail. Le long hayon se manipule sans effort et découvre un coffre aux formes nettes dont le seuil au niveau du pare-chocs facilite le chargement de colis lourds.
À l’arrière, sous une section amovible et réversible du plancher (avec un côté recouvert de tapis et l’autre de plastique lavable) se cache un panier de plastique moulé de 54 litres avec poignées repliables. On y dépose les petits colis ou ces bottes crasseuses qu’on enlève après une randonnée en forêt, ou encore, on le remplit de glace pour chambrer une bouteille de vin destinée à un pique-nique d’amoureux...
Force est d’admettre que cette voiture se veut plus ludique que pratique cependant. Longue de 5 mètres, une fois les dossiers de la banquette arrière escamotés, son coffre a un volume utile qui est 30% inférieur à celui d’une Outback. Pourtant, la Subaru est 22 centimètres plus courte!
Reculer à l’aveuglette...
Mais il y a plus irritant encore. La silhouette de la carrosserie impose une ligne de caisse relevée à l’arrière et des montants de pavillon massifs. Avec en plus la forte inclinaison du hayon, qui rend sa lunette presque horizontale, on ne voit pas grand chose lorsqu’on recule. On manoeuvre à l’aveugle en espérant ne rien frapper. Les carrossiers vont adorer la Crosstour!
Une petite lunette verticale (comme on en trouvait sur la CR-X d’antan) au bout du hayon ne suffit pas à corriger ce problème, pas plus que la caméra arrière d’ailleurs lorsque les conditions atmosphériques deviennent maussades. Dès qu’il pleut ou qu’il neige, son minuscule objectif s’encrasse et la caméra perd toute son utilité. Dire qu’on paiye un supplément additionnel de 2 000 $ pour bénéficier de l’ensemble NAVI, qui comprend cet équipement!
Lorsque la Crosstour est noire « mur à mur » (comme celle que nous conduisions), on a l’impression de rouler dans un corbillard. Personnes claustrophobes, prière de s’abstenir! Une sellerie de cuir de couleur ivoire offerte sans supplément permet d’éclairer un peu cet habitacle aussi clos qu’un confessionnal. Malheureusement, elle est réservée aux voitures de couleur noir cristal nacré et diamant blanc nacré.
À mon avis, le choix entre une Crosstour et une Outback est clair. On opte pour la première pour une affaire d’égo, alors que la raison dicte le choix de la seconde.
photo:Matthieu Lambert
En revanche, malgré la forme contraignante qu’impose la silhouette de la carrosserie, tout en rondeurs, l’aire à bagages modulable démontre un souci du détail. Le long hayon se manipule sans effort et découvre un coffre aux formes nettes dont le seuil au niveau du pare-chocs facilite le chargement de colis lourds.
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| Bien qu’elle paraisse spacieuse, l’aire à bagages offre un volume ridiculement faible, lorsqu’on la compare à celle d’une Subaru Outback.(Photo: Matthieu lambert/Auto123.com) |
À l’arrière, sous une section amovible et réversible du plancher (avec un côté recouvert de tapis et l’autre de plastique lavable) se cache un panier de plastique moulé de 54 litres avec poignées repliables. On y dépose les petits colis ou ces bottes crasseuses qu’on enlève après une randonnée en forêt, ou encore, on le remplit de glace pour chambrer une bouteille de vin destinée à un pique-nique d’amoureux...
Force est d’admettre que cette voiture se veut plus ludique que pratique cependant. Longue de 5 mètres, une fois les dossiers de la banquette arrière escamotés, son coffre a un volume utile qui est 30% inférieur à celui d’une Outback. Pourtant, la Subaru est 22 centimètres plus courte!
Reculer à l’aveuglette...
Mais il y a plus irritant encore. La silhouette de la carrosserie impose une ligne de caisse relevée à l’arrière et des montants de pavillon massifs. Avec en plus la forte inclinaison du hayon, qui rend sa lunette presque horizontale, on ne voit pas grand chose lorsqu’on recule. On manoeuvre à l’aveugle en espérant ne rien frapper. Les carrossiers vont adorer la Crosstour!
Une petite lunette verticale (comme on en trouvait sur la CR-X d’antan) au bout du hayon ne suffit pas à corriger ce problème, pas plus que la caméra arrière d’ailleurs lorsque les conditions atmosphériques deviennent maussades. Dès qu’il pleut ou qu’il neige, son minuscule objectif s’encrasse et la caméra perd toute son utilité. Dire qu’on paiye un supplément additionnel de 2 000 $ pour bénéficier de l’ensemble NAVI, qui comprend cet équipement!
Lorsque la Crosstour est noire « mur à mur » (comme celle que nous conduisions), on a l’impression de rouler dans un corbillard. Personnes claustrophobes, prière de s’abstenir! Une sellerie de cuir de couleur ivoire offerte sans supplément permet d’éclairer un peu cet habitacle aussi clos qu’un confessionnal. Malheureusement, elle est réservée aux voitures de couleur noir cristal nacré et diamant blanc nacré.
À mon avis, le choix entre une Crosstour et une Outback est clair. On opte pour la première pour une affaire d’égo, alors que la raison dicte le choix de la seconde.
photo:Matthieu Lambert
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