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Honda S2000 2007 : essai

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Le meilleur taux d'intérêt
Mark Hacking
Terreur sur la piste
Avec son mode d'entraînement à propulsion, son différentiel arrière à glissement limité, sa répartition de poids parfaite entre l'avant et l'arrière ainsi que sa suspension indépendante à double levier triangulé aux quatre roues, ce n'est pas surprenant que la S2000 se conduise aussi bien sur un circuit. Elle a toutes les caractéristiques d'un vrai bolide sport moderne, entre autres une maniabilité totalement prévisible. Le derrière de la voiture se dérobe exactement là où on s'y attend -- pas une seconde trop tôt ni trop tard. (Vous pouvez choisir de ne pas désactiver le système de contrôle de la stabilité, mais où est le plaisir là-dedans?)

La S2000 est propulsée par ses roues arrière.

Par ailleurs, grâce aux larges pneus de performance 215/45/R17 à l'avant et 245/40/R17 à l'arrière, le niveau d'adhérence est fantastique. Oui, les dérapages contrôlés sont faciles à engendrer, mais ce n'est qu'à cause de l'incroyable ratio puissance/poids de la voiture. Jamais les pneus Bridgestone Potenza ne sont en défaut.

La direction est tout aussi remarquable; directe et précise, elle inspire la confiance de tous les conducteurs. Effectuer des virages au volant de la Honda S2000 n'est pas qu'une simple action; c'est devenu un art.

Et que dire des freins? Leur performance m'a également impressionné. L'antiblocage aux quatre roues est jumelé à des disques avant ventilés de 300 mm et des disques arrière pleins de 282 mm, sans oublier un répartiteur électronique de la force de freinage et un dispositif d'assistance au freinage. Résultat: des freinages réguliers et constants, virage après virage.

Une cure de rajeunissement s'impose
Certes, la Honda S2000 a subi quelques modifications visuelles depuis ses tout débuts mais, dans l'ensemble, son design est encore le même. Il y a trois ans, Honda lui a fait cadeau de nouveaux pare-chocs, de phares redessinés à haute intensité, de feux arrière à DEL et d'une paire d'embouts d'échappement ovales. Depuis ce temps, seuls les sièges sport ont été revus; leurs appuie-tête intègrent maintenant des haut-parleurs.

L'habitacle est aussi rudimentaire qu'il l'était avant. Il y a du cuir noir partout, des sièges au volant en passant par le levier de vitesses. Les compartiments de rangement sont encore très peu nombreux et le volant refuse toujours de s'ajuster. D'autre part, le tableau d'instruments a conservé son look initial, inspiré des anciens bolides Honda de la série CART (compte-tours à barres graphiques, compteur de vitesse numérique, etc.).

L'intérieur aurait besoin d'être redessiné.
Mark Hacking
Mark Hacking
Expert automobile
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