Parfois, il vaut mieux payer une amende que de se battre. C’est de toute évidence la conclusion à laquelle en est venu le groupe Hyundai/Kia qui faisait l’objet d’une poursuite en justice concernant les incendies dont ont été victimes certains de ses moteurs.
Les mécaniques en question, les 4-cylindres de 2,0 et de 2,4 litres de l’entreprise, connues sous le nom de code Theta II, ont été installées dans plus de quatre millions de véhicules des années 2011 à 2019. On parle des modèles Sonata, Santa Fe, Santa Fe Sport et Tucson chez Hyundai, de même que des produits Sportage, Sorento et Optima à l’enseigne Kia.
Les 760 millions que la compagnie a accepté de payer serviront à rembourser certaines réparations effectuées, à indemniser certains détaillants pour des échanges de véhicules, tout comme pour des inspections, des remplacements de moteurs ou des compensations reliées aux garanties. Les montants peuvent aussi servir à rembourser des clients qui ont eu à attendre longtemps pour voir leur véhicule être réparé, ne pas avoir vu leur garantie être honorée, ou tout simplement vu la valeur de leur véhicule chuter de façon drastique.
Quant à la solution trouvée par le constructeur afin d’éviter d’autres incendies de moteurs, elle a consisté à l’ajout d’un capteur qui détectent le problème qui menait le moteur vers une saisie, ce qui finissait par provoquer un incendie. En cas de problème, un système vient limiter le régime du moteur et un témoin lumineux avertit le conducteur qu’un problème est survenu sous le capot.
La proposition d’entente de 760 millions sera étudiée par les tribunaux et lorsqu’elle sera approuvée, la firme coréenne pourra commencer à signer des chèques.