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Hyundai Sonata 2.0 Turbo Limited 2011 : premières impressions

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Le meilleur taux d'intérêt
Mike Goetz
La Sonata haut de gamme profite d'un turbo fringant
La turbocompression augmente la puissance d’un moteur en y faisant pénétrer plus d’air, mais son acheminement et sa compression le réchauffe également, phénomène indésirable pour la combustion. Ainsi, la tubulure d’échappement et le boîtier de turbine sont fabriqués d’une seule pièce en acier inoxydable, ce qui permet une meilleure dispersion de la chaleur et une plus grande durabilité.

Un autre aspect novateur de ce turbocompresseur est sa soupape de décharge électrique actionnée par moteur, qui dose précisément la pression de suralimentation. Lorsque la pression de suralimentation n’est pas requise, la contre-pression est réduite en ouvrant la soupape de décharge, abaissant du coup la consommation. De plus, lors des départs à froid, la soupape de décharge reste ouverte, permettant au moteur de se refroidir plus vite (et produire moins d’émissions).

Le moteur est jumelé à la même boîte automatique à six rapports que la Sonata de 2,4 litres. (Photo: Mike Goetz/Auto123.com)

Mécanique compacte
Le moteur est jumelé à la même boîte automatique à six rapports que la Sonata de 2,4 litres. Hyundai est un des rares constructeurs à concevoir et construire ses propres boîtes automatiques à six rapports, et celle-ci privilégie la légèreté et la compacité. Quand on l’allie au moulin de 2,0 litres tout aussi léger et compact, on obtient un groupe motopropulseur très suave, merci… qui permet un héroïque rapport puissance-poids de 5,5 kg par cheval!

Livraison satisfaisante de puissance
Lors du bref sprint vers les 2 000 tours, ce moteur semble quelque peu différent d’un V6 de puissance égale. Je pense que je préfère toujours la douceur d’un gros V6 sur les premiers mètres d’un décollage, mais après, on aurait beaucoup de mal à distinguer ce quatre-cylindres en ligne de 2,0 litres des différents V6 de 3,0 litres et plus sur le marché.

S’il est fringant et luxueux en tout scénario, il excelle particulièrement à vitesse de croisière, quand on cherche un peu de vélocité supersonique pour dépasser quelqu’un ou simplement quand on enfonce le champignon pour le pur plaisir de le faire.

Il transforme la Sonata plutôt banale en machine emballante. (Elle serait encore plus emballante en version manuelle, mais hélas, ce n’est pas une option).

Confort intérieur

Les V6 sont par nature plus fluides que les quatre-cylindres en ligne, particulièrement ceux dotés d’un turbocompresseur, grand ami des BVR.

Or, la Sonata 2.0 Turbo m’a paru très raffinée. Encore une fois, je suis pas mal certain qu’en essai à l’aveugle, la majorité des conducteurs aurait du mal à identifier ce bourreau de travail comme un quatre-cylindres et non un V6.

La Sonata 2.0 Turbo m’a paru très raffinée. (Photo: Mike Goetz/Auto123.com)
Mike Goetz
Mike Goetz
Expert automobile