La climatisation de série rafraîchit convenablement l'habitacle. Les bouches d'air incorporées aux contre-portes ainsi que l'emplacement judicieux des commandes des glaces, de l'accoudoir et des porte-verres témoignent du soin apporté à l'aménagement intérieur.
Et puisque nous sommes à l'intérieur, signalons le confort qu'assurent les sièges avant dont celui du conducteur qui comporte une assise à inclinaison réglable manuellement, ce qui permet d'ajuster le siège de façon à bien soutenir les cuisses, chose souvent impossible à réaliser sur des modèles comparables. En outre, le dossier enveloppant et la garniture en tissu tricoté assurent un excellent maintien qui rehausse l'agrément de conduite. Quant à la banquette arrière généreusement creusée, il serait préférable de la réserver aux enfants, tant le dégagement à la tête est limité. Cette même banquette se rabat en deux parties pour augmenter le volume utile du coffre, doté d'un seuil assez élevé.
TIMIDE, LE MOTEUR DU REQUIN
Voyons à présent si les performances de la Tiburon rendent justice à son allure menaçante. D'abord, la sonorité du moteur, facteur important pour une voiture aux prétentions sportives : malgré ses deux sorties d'échappement, le 4 cylindres Hyundai ne chante pas ! La montée en régime s'accompagne d'un bruit quelconque qui devient ensuite presque désagréable. Avec un chrono de 9,4 secondes pour le 0 à 100 km/h, vous conviendrez sûrement qu'il n'y a pas de quoi se pâmer ! Outre l'accélération, ce moteur de 140 chevaux procure des reprises moyennes, car il manque de couple à bas et à mi-régime, talon d'Achille des moteurs multisoupapes. En fait, ce moteur fait vieux jeu et il serait temps de le faire évoluer. Heureusement, pour seconder le moteur se trouve la boîte manuelle à 5 vitesses dont le levier se manie fort bien : débattement correct, grille bien définie, effort minimal.