La liste d'équipements de série a beau être longue comme le bras: système de navigation assisté par GPS, lecteur DVD avec casques d'écoute à infrarouge, régulateur de vitesse intelligent avec laser, caméra pour les manoeuvres de recul, coussins de sécurité gonflables latéraux pour les trois rangées de sièges et j'en passe... on se retrouve finalement au volant d'un véhicule pleinement équipé qui ne se démarque aucunement en termes de style. Un simple coup d'oeil aux cadrans aussi anonymes que mal éclairés suffit pour confirmer cette impression, d'autant plus que les ingénieurs ont choisi d'y intégrer une jauge lumineuse graduée pour la pression d'huile du moteur. Comme la pression d'huile fluctue constamment en conduite normale selon la sollicitation du moteur, le regard du conducteur est toujours attiré par des témoins qui s'allument et s'éteignent, phénomène qui indique habituellement un problème mécanique sur tous les autres véhicules. Quand j'ai mentionné ce détail à l'un des concepteurs américains du QX56, il m'a répondu que le problème, avec les ingénieurs japonais, c'est qu'ils ne conduisent pas pour se rendre au travail, mais qu'ils prennent le train, et que certains concepts élémentaires leur échappent parfois. Autre pays, autres moeurs...
Bien calibrée
Cela dit, le QX56 marque des points pour ce qui est de la tenue de route, supérieure à celle du Cadillac Escalade ou du Lincoln Navigator, grâce à des amortisseurs au calibrage ferme. Sur les routes sinueuses de la région de Palm Springs, je me suis d'ailleurs surpris à rouler très vite au volant de ce mastodonte de 5800 livres. L'envers de la médaille, c'est que la construction avec châssis en échelle (essentielle pour la capacité de remorquage) entraîne des bruits de caisse importants ainsi que des soubresauts de la carrosserie. De ce côté, le QX56 ne fait pas exception à la règle. Aussi faut-il ajouter aux points faibles le bruit de vent très présent à vitesse d'autoroute, causé par la très grande taille des rétroviseurs latéraux. Malgré quelques bémols, le QX56 devrait obtenir un certain succès au pays malgré un pris élevé (le prix du QX56 avoisine les 90 000 $, taxes incluses, et Infiniti prévoit en écouler environ 500 exemplaires au Canada durant la première année de production.
Bien calibrée
Cela dit, le QX56 marque des points pour ce qui est de la tenue de route, supérieure à celle du Cadillac Escalade ou du Lincoln Navigator, grâce à des amortisseurs au calibrage ferme. Sur les routes sinueuses de la région de Palm Springs, je me suis d'ailleurs surpris à rouler très vite au volant de ce mastodonte de 5800 livres. L'envers de la médaille, c'est que la construction avec châssis en échelle (essentielle pour la capacité de remorquage) entraîne des bruits de caisse importants ainsi que des soubresauts de la carrosserie. De ce côté, le QX56 ne fait pas exception à la règle. Aussi faut-il ajouter aux points faibles le bruit de vent très présent à vitesse d'autoroute, causé par la très grande taille des rétroviseurs latéraux. Malgré quelques bémols, le QX56 devrait obtenir un certain succès au pays malgré un pris élevé (le prix du QX56 avoisine les 90 000 $, taxes incluses, et Infiniti prévoit en écouler environ 500 exemplaires au Canada durant la première année de production.
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