Il a connu les concessionnaires de son coin de pays, puisque son père s'approvisionnait chez eux. "Mon père avait plusieurs amis parmi eux. C'était un mécanicien reconnu. J'ai gardé des liens avec ce milieu durant de nombreuses années."
Forcément, lorsqu'on parle automobile, il sait un peu de quoi il s'agit. Peut-être aussi parce qu'il a même flirté avec le milieu des collectionneurs d'autos anciennes, avec deux Chrysler des années 1950 et 1960. Mais ce sont les deux Harley-Davidson qu'il a possédés durant sa jeunesse qu'il regrette le plus aujourd'hui. "Une Springer 1942 et une FL64; on les retrouve dans les livres de motos classiques aujourd'hui. C'est frustrant. J'aurais dû les garder; maintenant, elles valent une petite fortune!"
Un intérêt qui ne se veut pas gratuit, toutefois. "Quel que soit le milieu dans lequel on travaille, avoir un intérêt pour le domaine, ça aide à comprendre les réactions des gens, leurs préoccupations. Ça m'apparaît comme aller de soi."