Je n'ai jamais l'habitude de faire plus de deux ravitaillements en l'espace de sept jours, à moins de me lancer dans une grande aventure. Le Compass brûle de l'essence comme s'il renfermait secrètement un V12 et traînait 900 livres de plus. Se pourrait-il que la boîte CVT fasse plus de mal que de bien dans un contexte qui requiert de vives accélérations? Exemple : en écrasant la pédale des gaz, le moteur s'emballe et continue de tourner à haut régime tant et aussi longtemps que la manœuvre n'est pas complétée.
Hormis la consommation de carburant, je dois quand même avouer que la conduite du Jeep Compass 2011 m'a plu. Ce multisegment se comporte davantage comme une voiture sur la route, lui qui reste facile à diriger en tout temps. Il peut aussi plonger hors des sentiers battus (le petit levier du système quatre roues motrices se trouve à portée de main, près de l'accoudoir central), ce qui en fait un 4x4 pratique pour les citadins adeptes de camping.
L'équipement s'avère intéressant compte tenu du prix demandé, soit 18 995 $ pour le Compass Sport à deux roues motrices. L'habitacle offre un bon espace et le système d'infodivertissement se caractérise par un fonctionnement convivial. Les commandes audio sur le volant permettent de garder les yeux sur la route, les solutions de rangement abondent à la première rangée et la banquette arrière se montre accommodante... sauf quand vient le temps d'y accéder.
Un jour, j'ai transporté une de mes amies avec sa petite fille de trois mois. Or, pour fixer le siège de bébé à l'arrière, elle a dû l'incliner considérablement, car le faible angle d'ouverture de la portière lui empêchait de l'entrer à sa guise. Voilà qui me paraît étrange. Après tout, le Compass représente le modèle d'entrée de gamme de Jeep, donc le plus susceptible d'attirer les jeunes familles.
Mais ce qui me dérange le plus, c'est le fait que Jeep le présente comme un moyen d'afficher ma personnalité unique, de me démarquer de la foule; bref, de faire différent. Je déteste les compagnies qui ne remplissent pas des promesses de la sorte, surtout quand leurs véhicules utilisent le même moule que pour tous les autres multisegments sur le marché ou, pire encore, qu'il s'agisse d'une copie presque identique d'un autre modèle de la compagnie, dans ce cas-ci le Patriot. Je crois Jeep quand elle parle du Wrangler et même du nouveau Grand Cherokee, mais j'arrive difficilement à me sentir « unique » au volant du Compass.
Hormis la consommation de carburant, je dois quand même avouer que la conduite du Jeep Compass 2011 m'a plu. Ce multisegment se comporte davantage comme une voiture sur la route, lui qui reste facile à diriger en tout temps. Il peut aussi plonger hors des sentiers battus (le petit levier du système quatre roues motrices se trouve à portée de main, près de l'accoudoir central), ce qui en fait un 4x4 pratique pour les citadins adeptes de camping.
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| L'habitacle offre un bon espace et le système d'infodivertissement se caractérise par un fonctionnement convivial. (Photo: Sébastien D'Amour/Auto123.com) |
L'équipement s'avère intéressant compte tenu du prix demandé, soit 18 995 $ pour le Compass Sport à deux roues motrices. L'habitacle offre un bon espace et le système d'infodivertissement se caractérise par un fonctionnement convivial. Les commandes audio sur le volant permettent de garder les yeux sur la route, les solutions de rangement abondent à la première rangée et la banquette arrière se montre accommodante... sauf quand vient le temps d'y accéder.
Un jour, j'ai transporté une de mes amies avec sa petite fille de trois mois. Or, pour fixer le siège de bébé à l'arrière, elle a dû l'incliner considérablement, car le faible angle d'ouverture de la portière lui empêchait de l'entrer à sa guise. Voilà qui me paraît étrange. Après tout, le Compass représente le modèle d'entrée de gamme de Jeep, donc le plus susceptible d'attirer les jeunes familles.
Mais ce qui me dérange le plus, c'est le fait que Jeep le présente comme un moyen d'afficher ma personnalité unique, de me démarquer de la foule; bref, de faire différent. Je déteste les compagnies qui ne remplissent pas des promesses de la sorte, surtout quand leurs véhicules utilisent le même moule que pour tous les autres multisegments sur le marché ou, pire encore, qu'il s'agisse d'une copie presque identique d'un autre modèle de la compagnie, dans ce cas-ci le Patriot. Je crois Jeep quand elle parle du Wrangler et même du nouveau Grand Cherokee, mais j'arrive difficilement à me sentir « unique » au volant du Compass.
Jeep Compass North Edition 2011
Jeep Compass North Edition 2011
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