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| Photo - Antoine Joubert - Auto123.com |
Celui qui désire plus d'espace cargo doit inévitablement se tourner du côté de la version RX-V, dont le prix de détail débute à 16 695 $. La berline possède un volume de chargement de 261 litres, ce qui n'est pas trop mal. Cependant, l'ouverture du coffre est petite et inégale, rendant le chargement difficile. Et pour combler le tout, la banquette arrière n'est pas rabattable.
Malgré la présence de plastiques de qualité moyenne, l'habitacle de la Rio semble être bien assemblé. Les ajustements des divers panneaux intérieurs sont adéquats, et aucun craquement ou cliquetis ne se fait entendre. Le gris pâle est cependant omniprésent, mais cette caractéristique semble être l'adage de l'ensemble des véhicules coréens. Esthétiquement, la planche de bord n'est pas très originale, et gagnerait à refléter le caractère des lignes extérieures.
Côté équipement, la Rio S offre un peu plus que la moyenne à prix égal. On parle ici d'un lecteur CD, d'un siège avec support lombaire, de miroirs de pare-soleil, d'une direction assistée et de freins antiblocage. Pour avoir droit à un peu plus, il faudra vous tourner du côté de la version RS, vendue à 1 000 $ de plus, qui se distingue notamment par son volant inclinable, son accoudoir rabattable, ses lampes de lecture, et son système d'essuie-glace à intermittence variable. En troisième lieu, on retrouve la nouvelle Édition Anniversaire, à laquelle s'ajoute le verrouillage électrique avec télécommande, le climatiseur, le tachymètre et les feux antibrouillards. Et finalement, le modèle LS reçoit en plus, les rétroviseurs chauffants à commande électrique, la boîte automatique, ainsi que quelques autres babioles.
Groupe motopropulseur  |
| Photo - Antoine Joubert - Auto123.com |
Le moteur 4 cylindres de 1,6 litre est sans doute le plus grand signe de vieillesse de la Rio. Il manque de souplesse, il est rugueux, en plus d'être tout sauf discret. De plus, avec un maigre 104 chevaux de puissance, il n'est évidemment pas un foudre de guerre. Il faut donc calculer avant d'effectuer un dépassement, et ne pas tenter de jouer les Michael Schumacher. Le plus dommage, c'est que la
consommation d'essence est légèrement supérieure à celle d'une Toyota Echo et d'une
Hyundai Accent, qui sont toutes deux plus performantes et raffinées.
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| Photo - Antoine Joubert - Auto123.com |
La boîte manuelle offerte de série, s'avère le seul choix valable. La course entre les rapports est longue et la boîte manque de précision, mais le levier est souple et se manie sans effort. L'automatique est quant à elle lente, mal étagée et extrêmement désagréable lors du passage des vitesses. De plus, les performances de la voiture passent d'acceptables à dangereusement lentes, surtout si vous choisissez d'activer le climatiseur.
Comportement routier et éléments mécaniques  |
| Photo - Antoine Joubert - Auto123.com |
Après avoir conduit la Rio pendant quelques jours, j'en suis venu à la conclusion qu'en dépit de son manque flagrant de raffinement, la voiture n'est pas totalement dépourvue de qualité. Sur la route, son manque d'insonorisation ajouté au bruit du moteur oblige le conducteur à hausser d'un cran le volume de la radio. Il faut également savoir que la voiture laisse du même coup passer certains bruits éoliens et de petits sifflements, très agaçants sur de longs trajets. En revanche, la voiture permet, par son niveau sonore élevé, une parfaite connaissance de la route et de ce qui se passe autour. Le conducteur peut donc par exemple, anticiper plus facilement un risque d'accident.
