Le moment de vérité
Une vingtaine d'exemplaires nous attendaient près du quartier général de Mécaglisse. Plus précisément, on retrouvait des Porsche 911 Carrera 4 GTS Cabriolet (997), des 911 Carrera S (991) et des Cayman S. Au total : environ 5 000 chevaux et plusieurs millions de dollars. Wow!
Sans tarder, nous nous sommes divisés en trois équipes, chacune assignée à un exercice différent. La mienne était dirigée par le réputé Frank Kirchoff. Le grand moment arrivait enfin!
Un ovale avec la Cayman S
Pour commencer, nous avons conduit une Porsche Cayman S sur un ovale accidenté aux inclinaisons diverses, des sections lentes, des virages ultra glissants et un court slalom. Après quelques tours, nous avons roulé en sens inverse, ce qui nous a donné une nouvelle perspective du circuit et un nouveau défi à relever. La voiture a démontré son bel équilibre et son sang-froid même sur les bouts de piste les plus glacés.
Dans certaines courbes, seule une forte pression sur l'accélérateur pouvait faire tourner le derrière de la Cayman S. Tous les exemplaires bénéficiaient de l'excellente boîte automatique PDK à double embrayage et sélecteurs de vitesse au volant, ce qui nous permettait de garder les deux mains sur le volant en tout temps. Les roues ont souvent patiné, pour la simple et bonne raison que j'ai un pied droit hyperactif, mais je n'ai jamais embouti ma voiture dans un banc de neige!
Dans cet exercice (et tous les autres, d'ailleurs), la maîtrise du véhicule devenait primordiale. Le fait de débuter avec la Cayman S nous a bien préparés pour la suite, qui s'annonçait plus corsée.
Des beignes avec la Carrera 4 GTS
Après le dîner, nous sommes passés au second volet de la formation. Notre monture : une Carrera 4 GTS Cabriolet. Notre instructeur Frank nous a fait une superbe démonstration du système de répartition du couple de Porsche. En gros, ce système distribue plus de couple à la roue arrière extérieure pour aider la voiture à mieux négocier les virages.
Frank a effectué plusieurs dérapages contrôlés sur une vaste section dégagée en touchant le moins possible au volant. Pour lui, tout avait l'air d'un jeu d'enfant. Or, même pour le plus expérimenté d'entre nous, garder la maîtrise de la voiture tout au long des manoeuvres s'est avéré difficile.
Après que chacun ait réussi la manoeuvre, nous avons eu accès à une aire de dérapage plus petite où il nous fallait tracer des « 8 ». Encore une fois, les pros ont fait paraître l'exercice très facile. Le plus intéressant, selon moi, a été d'apprendre que le transfert de couple entre l'avant et l'arrière ainsi que chaque côté influence autant la direction du véhicule que le volant lui-même. La chose la moins intuitive à faire, soit de ramener le volant, est aussi la plus efficace.
On en apprend tous les jours, pas vrai?
Une vingtaine d'exemplaires nous attendaient près du quartier général de Mécaglisse. Plus précisément, on retrouvait des Porsche 911 Carrera 4 GTS Cabriolet (997), des 911 Carrera S (991) et des Cayman S. Au total : environ 5 000 chevaux et plusieurs millions de dollars. Wow!
Sans tarder, nous nous sommes divisés en trois équipes, chacune assignée à un exercice différent. La mienne était dirigée par le réputé Frank Kirchoff. Le grand moment arrivait enfin!
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| Une vingtaine d'exemplaires nous attendaient près du quartier général de Mécaglisse. (Photo: Porsche) |
Un ovale avec la Cayman S
Pour commencer, nous avons conduit une Porsche Cayman S sur un ovale accidenté aux inclinaisons diverses, des sections lentes, des virages ultra glissants et un court slalom. Après quelques tours, nous avons roulé en sens inverse, ce qui nous a donné une nouvelle perspective du circuit et un nouveau défi à relever. La voiture a démontré son bel équilibre et son sang-froid même sur les bouts de piste les plus glacés.
Dans certaines courbes, seule une forte pression sur l'accélérateur pouvait faire tourner le derrière de la Cayman S. Tous les exemplaires bénéficiaient de l'excellente boîte automatique PDK à double embrayage et sélecteurs de vitesse au volant, ce qui nous permettait de garder les deux mains sur le volant en tout temps. Les roues ont souvent patiné, pour la simple et bonne raison que j'ai un pied droit hyperactif, mais je n'ai jamais embouti ma voiture dans un banc de neige!
Dans cet exercice (et tous les autres, d'ailleurs), la maîtrise du véhicule devenait primordiale. Le fait de débuter avec la Cayman S nous a bien préparés pour la suite, qui s'annonçait plus corsée.
Des beignes avec la Carrera 4 GTS
Après le dîner, nous sommes passés au second volet de la formation. Notre monture : une Carrera 4 GTS Cabriolet. Notre instructeur Frank nous a fait une superbe démonstration du système de répartition du couple de Porsche. En gros, ce système distribue plus de couple à la roue arrière extérieure pour aider la voiture à mieux négocier les virages.
Frank a effectué plusieurs dérapages contrôlés sur une vaste section dégagée en touchant le moins possible au volant. Pour lui, tout avait l'air d'un jeu d'enfant. Or, même pour le plus expérimenté d'entre nous, garder la maîtrise de la voiture tout au long des manoeuvres s'est avéré difficile.
Après que chacun ait réussi la manoeuvre, nous avons eu accès à une aire de dérapage plus petite où il nous fallait tracer des « 8 ». Encore une fois, les pros ont fait paraître l'exercice très facile. Le plus intéressant, selon moi, a été d'apprendre que le transfert de couple entre l'avant et l'arrière ainsi que chaque côté influence autant la direction du véhicule que le volant lui-même. La chose la moins intuitive à faire, soit de ramener le volant, est aussi la plus efficace.
On en apprend tous les jours, pas vrai?
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| Le plus intéressant, a été d'apprendre que le transfert de couple entre l'avant et l'arrière ainsi que chaque côté influence autant la direction du véhicule que le volant lui-même. (Photo: Porsche) |