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Porsche Cayman S 2009 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Marc Bouchard
Quand on conduit une Porsche, on a tendance à s’imaginer au volant d’une des meilleures voitures au monde. Ce qui, avouons-le, s’approche assez de la vérité, à la condition d’apprécier la sportivité extrême de la famille. La Carrera 911 a sa propre personnalité, la Boxster cabriolet aussi, tout comme la Cayman S, objet de notre essai. Mais je l’admets, cette dernière ne m’a pas procuré autant de satisfaction que je l’espérais.

Cette Cayman S ne fait pas mentir sa réputation et n’a vraiment rien de décevant.

J’entends d’ici vos commentaires : il devient snob le chroniqueur, trop gâté sans doute, il lève le nez sur une Porsche. Et pourtant, dans ma mémoire, la Porsche Cayman était une des voitures les mieux équilibrées que j’ai eu le privilège de conduire.

Une semaine et plusieurs centaines de kilomètres plus tard, je suis moins d’accord. Non pas que la Cayman ne soit pas une vraie bête de course, mais on dirait qu’en version S, elle perd un peu de son équilibre au profit d’une voiture plus agressive, et moins confortable.

Ce qui n’en fait pas une mauvaise voiture, loin de là. Mais qui soulève cependant la question de l’usage quotidien de ce véhicule. Quoique pour être honnête, on s’y habitue sans aucun doute.

PDK
En fait, la grande nouveauté, reste la transmission PDK (dont je vous épargnerai le nom complet en allemand) qui n’est en fait que la version Porsche du double embrayage. Les historiens de l’automobile se souviendront que la compagnie allemande avait déjà utilisé ce principe il y a longtemps, et très brièvement, sur les 965.

Évidemment, aujourd’hui, la PDK profite des technologies les plus modernes et les plus efficaces, ce qui rend la boîte d’une rapidité et d’une précision étonnantes. En fait, les performances les plus rapides de la Cayman S sont enregistrées justement en utilisant cette boîte automatique à sept rapports nouvelle génération.

Le seul bémol demeure la taille et la forme des boutons qui servent au changement de rapport. Simplement dit, il s’agit de promontoire de métal placé directement sur le volant, pour être actionné d’une pression du pouce. Dans un sens, on augmente, dans l’autre on rétrograde. Plus ou moins convivial sans doute, mais tout de même efficace. Cependant, comme je suis un tantinet conservateur, un simple levier, ou des palettes derrière le volant, auraient mieux fait mon affaire.

Cela donne toujours de l’agrément d’avoir sous le pied une cavalerie de 320 chevaux (une hausse de 25 chevaux sur l’an dernier)
Marc Bouchard
Marc Bouchard
Expert automobile
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