Ceci est un poisson d'avril
Au Canada, chaque province et territoire taxe l'essence à la pompe pour financer les secteurs qui en ont le plus besoin. L'arrivée imminente des véhicules électriques (VE) fait donc réfléchir plusieurs dirigeants, car plusieurs experts estiment qu'ils remplaceront les moteurs thermiques dans un futur proche. Afin d’éviter de subir des pertes de revenus trop importantes, le gouvernement de l'Alberta songe à imposer un frais de 8% applicable à l'achat de VE.
Contactée par Auto123.com, une source travaillant au Ministère des Finances et de l'Entreprise préférant garder l'anonymat affirme que « les montants recueillis seront minimes » et que « la nouvelle n'est pas si majeure qu'on pourrait le croire ». De toute manière, les acheteurs de véhicules électriques désirent tellement en obtenir un que débourser quelques milliers de dollars additionnels ne devrait pas trop les importuner », ajoute-t-elle.
Photo: Nissan |
Notre informateur a aussi mentionné que « dans la plus optimiste des prévisions, seulement 100 unités trouveraient preneurs dans de grands centres comme Edmonton et Calgary. Si on suppose qu'elles sont vendues pour 40 000$, 32 000$ iraient dans les poches du gouvernement. Les montants recueillis seraient donc minimes comparativement au 24,2¢ le litre prélevé sur chaque litre d'essence à l'heure actuelle ».
Pendant ce temps, aux États-Unis...
Selon un article de PuginCars.com, les États de l'Oregon, de Washington et du Texas seraient sur le point de surtaxer les détenteurs de véhicules électriques afin de récupérer des revenus découlant de la vente de pétrole qui seront perdus.
Un peu comme ici, nos voisins du Sud imposent des frais afin de les réinjecter dans l'économie. En Oregon par exemple, 30¢ par gallon sont prélevés par l'appareil gouvernemental pour construire et réparer les routes. Désirant maintenir le niveau de service, les législateurs débattent des mesures pouvant être mises en œuvre.
Une solution suggérée est essentiellement la même qu'en Alberta alors qu'une autre se baserait sur le kilométrage parcouru par les conducteurs de VE. Pour y arriver, il faudrait suivre à la trace les déplacements des propriétaires de VE, soulevant ainsi des interrogations quant à la protection de la vie privée des citoyens et le rôle de Big Brother dans l'implantation d'une telle solution.