Quand la série « Deux flics à Miami » (Miami Vice) a fait ses débuts, les téléspectateurs n'en revenaient pas du nombre de voitures luxueuses en vedette dans l'émission. Sonny Crockett (incarné par Don Johnson) faisait rugir sa Ferrari Daytona Spyder noire, alors que son partenaire Ricardo Tubbs (Philip Michael Thomas) sillonnait la ville à bord d'une Cadillac Coupe de Ville décapotable des années 1960. Puis, lors de la troisième saison, Sonny a troqué sa Daytona contre une rutilante Ferrari Testarossa!
Louer de pareils bolides pour un tournage coûte très cher à la maison de production, encore plus si l'émission peut être retirée des ondes à tout moment parce que les cotes d'écoute ne répondent pas aux attentes (comme c'était le cas durant la première saison). Or, Hollywood nous a appris qu'il ne faut pas toujours se fier aux apparences. La magnifique Ferrari Daytona n'était en réalité qu'une réplique basée sur une vieille plateforme de Corvette. Quant à la Testarossa, elle cachait habilement une De Tomaso Pantera.
La Cadillac était bien réelle, mais il faut dire qu'on la voyait rarement rouler au même train d'enfer que les deux Italiennes. Elle avait beaucoup de style et de classe, sauf qu'on pouvait (et on peut encore) en acheter plusieurs exemplaires pour le même prix que les Ferrari.
Voilà la magie de la télé et du cinéma! Avec un brin d'imagination et un savant contrôle des angles de caméras, les images peuvent tromper à peu près n'importe qui!
J'en sais quelque chose, car j'ai moi-même déjà prêté certains de mes véhicules à des compagnies de production. D'ailleurs, je le fais encore à l'occasion (en général des modèles anglais comme de vieux Land Rover) et je suis souvent surpris de ce qu'ils deviennent.
L'un d'eux a servi de papemobile dans un film où le saint personnage est la cible d'un tireur. Un Land Rover m'a aussi été retourné sous la forme d'un taxi philippin rempli de colliers et de bijoux, avec un panneau indiquant que le chauffeur avait une fille célibataire. Je l'ai gardé et je peux vous le vendre si jamais vous désirez vous démarquer... ou trouver un bon mari pour la plus vieille de vos filles!
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| Photo: Universal Television |
Louer de pareils bolides pour un tournage coûte très cher à la maison de production, encore plus si l'émission peut être retirée des ondes à tout moment parce que les cotes d'écoute ne répondent pas aux attentes (comme c'était le cas durant la première saison). Or, Hollywood nous a appris qu'il ne faut pas toujours se fier aux apparences. La magnifique Ferrari Daytona n'était en réalité qu'une réplique basée sur une vieille plateforme de Corvette. Quant à la Testarossa, elle cachait habilement une De Tomaso Pantera.
La Cadillac était bien réelle, mais il faut dire qu'on la voyait rarement rouler au même train d'enfer que les deux Italiennes. Elle avait beaucoup de style et de classe, sauf qu'on pouvait (et on peut encore) en acheter plusieurs exemplaires pour le même prix que les Ferrari.
Voilà la magie de la télé et du cinéma! Avec un brin d'imagination et un savant contrôle des angles de caméras, les images peuvent tromper à peu près n'importe qui!
J'en sais quelque chose, car j'ai moi-même déjà prêté certains de mes véhicules à des compagnies de production. D'ailleurs, je le fais encore à l'occasion (en général des modèles anglais comme de vieux Land Rover) et je suis souvent surpris de ce qu'ils deviennent.
L'un d'eux a servi de papemobile dans un film où le saint personnage est la cible d'un tireur. Un Land Rover m'a aussi été retourné sous la forme d'un taxi philippin rempli de colliers et de bijoux, avec un panneau indiquant que le chauffeur avait une fille célibataire. Je l'ai gardé et je peux vous le vendre si jamais vous désirez vous démarquer... ou trouver un bon mari pour la plus vieille de vos filles!
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| Photo: Universal Television |