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Les voitures qui m'ont fait pleurer

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Mathieu St-Pierre
Ça fait maintenant quatorze ans que j'évalue des véhicules et je dois avouer que je commence à me sentir très émotif. Vieillir ne m'attriste pas, mais il y a des voitures pour lesquelles j'ai déjà versé une larme.

Voyez-vous, j'arrive à communiquer avec les voitures, à les comprendre et à les chérir. Mon amour du caoutchouc, de l'aluminium, de l'acier et du plastique dérive parfois vers l'extrême, mais je ne peux pas m'en empêcher. Je suis comme ça!

Au fil des ans, certains modèles m'ont tellement procuré de plaisir et de satisfaction que j'en ai eu les yeux pleins d'eau. De ce nombre, il y en a même qui m'ont donné l'envie de me jeter à genoux pour les vénérer.

Quand une voiture comble parfaitement mes attentes, j'arrive difficilement à contenir mes émotions.

L'exemple le plus récent s'avère la Ford Mustang Boss 302 2013. J'en ferai bientôt un compte rendu ici-même mais, comme je l'ai déjà mentionné sur Twitter et Instagram, cette bête se conduit, freine, accélère, tourne et attire l'attention comme aucun autre coupé de performance. Et n'oublions pas le son!

Ford Mustang Boss 302 2013 vue coté
Photo: Mathieu St-Pierre

Plusieurs des voitures en question se retrouvent naturellement dans mon Top 10 de tous les temps. Qu'elles génèrent 140 chevaux ou plus de 500, l'important, c'est ce qu'elles me font ressentir.

Tout a commencé avec la Mazda Miata de deuxième génération. Encore aujourd'hui, elle figure sur mon podium et le restera sans doute à jamais. L'Audi RS4 (B7), la BMW M3 (E46), la Volkswagen GTI VR6 (MkIV), la Porsche 911 GT3 (997) et la Nissan GT-R (R35) font aussi partie de ce groupe sélect.

Parlant de la GT-R, elle m'a totalement émerveillé. Je me rappelle très bien chacune des fois où j'apercevais son gros derrière au fond du stationnement souterrain de mon ancien bloc d'appartements. La vue de cet imposant postérieur, avec son aileron et ses embouts d'échappement, me faisait immanquablement perdre la tête. Me retrouver en présence d'un bolide aussi intimidant et dominant relevait presque de la magie. Bizarrement, par contre, la GT-R ne s'est jamais hissée parmi les dix voitures que j'ai préféré conduire...

J'ai également éprouvé de fortes sensations avec la Cadillac DeVille décapotable 1967 et la Ford F-100 1969 de mon oncle, sans parler de ma propre Volkswagen Jetta GTX (MkII). Je suis sûr qu'il existe une foule d'autres voitures qui pourraient me faire pleurer comme un gamin à qui on enlève ses Hot Wheels parce qu'il n'écoute pas.

En connaissez-vous personnellement?

Mathieu St-Pierre
Mathieu St-Pierre
Expert automobile
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