Les passagers arrière ont droit à la même considération que leurs homologues à l'avant, chacun bénéficiant dans le groupe d'options Technologie d'un siège en cuir électrique, climatisé, chauffant et à mémorisation. Optez pour cet ensemble si vous voulez offrir à vos passagers arrière une expérience des plus luxueuses. Tous les sièges offrent amplement de dégagement et de rangement, et la visibilité est respectable. On y monte et descend facilement aussi.
Douce puissance
Le V8 porte-étendard de Lexus est un moteur de 4,6 litres développant 380 chevaux : vous n'en trouverez pas autant dans la Mercedes Classe S de base, la BMW Série 7 ou l'Audi A8. Ces Allemandes sont plus chères, mais la plupart offrent toutefois un choix de motorisations et une transmission intégrale de série qu'on ne trouve pas sur la LS460 standard.
Le moteur de la LS ne fait que chuchoter ici, on n'attend jamais plus qu'un vrombissement discret, même lorsqu'il est fortement sollicité. La plage entière de régime moteur offre une abondance de puissance régulière, et le travail de la boîte de vitesses de huit rapports se perçoit à peine, bien qu'elle réagisse sans se presser à nos demandes. La consommation s'avère raisonnable pour une luxueuse berline V8 : 12 litres de super aux 100 km en moyenne.
Plus impressionnante encore que le fonctionnement quasi imperceptible du moteur est l'expérience de conduite pratiquement silencieuse. Seul l'occasionnel bruit de vent semble pouvoir franchir les joints des fenêtres latérales, sans quoi les bruits extérieurs restent... à l'extérieur. On se croirait dans notre propre petite bibliothèque de cuir, à moins d'allumer la chaîne audio Mark Levinson, forte de 19 haut-parleurs et de suffisamment de puissance pour faire sauter le toit.
Une magnifique voiture de croisière
La suspension de la LS absorbe pratiquement toutes les irrégularités de la route, en trahissant peu à l'habitacle. Elle est souple, mais pas trop, légèrement rigide, mais pas trop. Le confort est ici prioritaire.
Avec une conduite si silencieuse et confortable, il reste bien peu de place pour les performances sportives, et bien que la LS offre plus de mordant au virage dont le propriétaire n'aura jamais besoin, « enivrant » n'est pas un adjectif qui lui va. Luxueuse à souhait, on sent toutefois que la passion européenne pour la dynamique de conduite des berlines phares est absente.
C'est la même histoire du côté du style. Les jantes de 18 pouces n'ont pas fière allure contre l'énorme carrosserie de la LS, lui donnant une allure quelconque sous presque tous les angles. Les embouts d'échappement intégrés s'attirent néanmoins des compliments.
Enfin, Lexus a réussi à offrir une expérience de porte-étendard à prix raisonnable tout en portant une attention particulière à l'équipement, à la qualité et à l'espace. Elle n'est pas aussi séduisante que les Allemandes en matière de style ou de conduite, mais elle est moins chère, excessivement bien équipée et merveilleusement construite.
Elle ne cherche qu'à satisfaire, et non renverser : si le confort absolu et l'espace abondant vous disent, songez à la LS.
photo:Justin Pritchard, Lexus
Douce puissance
Le V8 porte-étendard de Lexus est un moteur de 4,6 litres développant 380 chevaux : vous n'en trouverez pas autant dans la Mercedes Classe S de base, la BMW Série 7 ou l'Audi A8. Ces Allemandes sont plus chères, mais la plupart offrent toutefois un choix de motorisations et une transmission intégrale de série qu'on ne trouve pas sur la LS460 standard.
Le moteur de la LS ne fait que chuchoter ici, on n'attend jamais plus qu'un vrombissement discret, même lorsqu'il est fortement sollicité. La plage entière de régime moteur offre une abondance de puissance régulière, et le travail de la boîte de vitesses de huit rapports se perçoit à peine, bien qu'elle réagisse sans se presser à nos demandes. La consommation s'avère raisonnable pour une luxueuse berline V8 : 12 litres de super aux 100 km en moyenne.
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| La suspension de la LS absorbe pratiquement toutes les irrégularités de la route. |
Plus impressionnante encore que le fonctionnement quasi imperceptible du moteur est l'expérience de conduite pratiquement silencieuse. Seul l'occasionnel bruit de vent semble pouvoir franchir les joints des fenêtres latérales, sans quoi les bruits extérieurs restent... à l'extérieur. On se croirait dans notre propre petite bibliothèque de cuir, à moins d'allumer la chaîne audio Mark Levinson, forte de 19 haut-parleurs et de suffisamment de puissance pour faire sauter le toit.
Une magnifique voiture de croisière
La suspension de la LS absorbe pratiquement toutes les irrégularités de la route, en trahissant peu à l'habitacle. Elle est souple, mais pas trop, légèrement rigide, mais pas trop. Le confort est ici prioritaire.
Avec une conduite si silencieuse et confortable, il reste bien peu de place pour les performances sportives, et bien que la LS offre plus de mordant au virage dont le propriétaire n'aura jamais besoin, « enivrant » n'est pas un adjectif qui lui va. Luxueuse à souhait, on sent toutefois que la passion européenne pour la dynamique de conduite des berlines phares est absente.
C'est la même histoire du côté du style. Les jantes de 18 pouces n'ont pas fière allure contre l'énorme carrosserie de la LS, lui donnant une allure quelconque sous presque tous les angles. Les embouts d'échappement intégrés s'attirent néanmoins des compliments.
Enfin, Lexus a réussi à offrir une expérience de porte-étendard à prix raisonnable tout en portant une attention particulière à l'équipement, à la qualité et à l'espace. Elle n'est pas aussi séduisante que les Allemandes en matière de style ou de conduite, mais elle est moins chère, excessivement bien équipée et merveilleusement construite.
Elle ne cherche qu'à satisfaire, et non renverser : si le confort absolu et l'espace abondant vous disent, songez à la LS.
photo:Justin Pritchard, Lexus
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