Il est difficile d’évaluer ce système sans se forcer à conduire lorsqu’on devrait plutôt sauter au lit, mais des sources fiables m’ont assuré qu’il fonctionne, et très efficacement de surcroît. Indépendamment de la fatigue, conduire la LS 600h relève un peu du rêve.
Le rêve devenu réalité
Deux choses nous sautent aux yeux dès qu’on prend le volant : la première est l’inquiétant silence, et la seconde est la sensibilité étonnante de l’accélérateur.
Cette voiture est d’une puissance vertigineuse qui ne cadre aucunement avec nos attentes. Grâce à sa transmission intégrale, elle peut s’élancer d’un feu vert sans gaspiller ne serait-ce qu’une nanoseconde de rotation des roues tout en nous écrasant contre notre siège.
Cette LS 600h L est immensément compétente dans la voie de gauche aussi, où elle peut dévorer de nombreuses voitures qualifiées de « haute performance ».
Mais les accélérations venimeuses ne sont qu’un aspect de cette bête pour gentleman. Offrir une expérience raffinée, coulée et presque silencieuse, voilà le deuxième volet de sa mission. J’ai bien aimé en optimiser la douilletterie en sélectionnant le mode « confort », absorbant les aléas de la route dans un nuage sur roues.
La LS 600h L n’est pas une voiture que l’on conduit dans le but d’attaquer une chicane au bord d’une falaise, mais plutôt pour vivre une expérience sereine, voire zen.
Trop zen, est-ce possible?
La servodirection électrique facilite la conduite, mais transmet peu de sensations de la route. Le puissant système de freinage semble également quelque peu artificiel, d’après moi la faute au freinage par récupération plus qu’autre chose.
Ces deux fonctions accentuent la facilité de conduite plutôt que les performances, ce qui est bien correct vu l’objectif de cette caisse à 146 000 $.
Pourquoi créer la berline hybride la plus chère au monde?
Oui, la Lexus 600h L coûte cher, ce qui remet en question l’objectif de son groupe motopropulseur hybride.
Je crois que le message véhiculé ici ne concerne pas tant le respect de l’environnement que les possibilités illimitées de la technologie hybride. Sa capacité d’améliorer la consommation et de réduire les émissions est sans borne et devrait être adoptée de façon universelle.
La LS 600h L est la preuve qu’on n’a pas besoin de s’alimenter à l’écorce d’arbres et de se vêtir de laine pour apprécier la technologie hybride.
photo:Rob Rothwell
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| Cette voiture est d’une puissance vertigineuse qui ne cadre aucunement avec nos attentes. |
Le rêve devenu réalité
Deux choses nous sautent aux yeux dès qu’on prend le volant : la première est l’inquiétant silence, et la seconde est la sensibilité étonnante de l’accélérateur.
Cette voiture est d’une puissance vertigineuse qui ne cadre aucunement avec nos attentes. Grâce à sa transmission intégrale, elle peut s’élancer d’un feu vert sans gaspiller ne serait-ce qu’une nanoseconde de rotation des roues tout en nous écrasant contre notre siège.
Cette LS 600h L est immensément compétente dans la voie de gauche aussi, où elle peut dévorer de nombreuses voitures qualifiées de « haute performance ».
Mais les accélérations venimeuses ne sont qu’un aspect de cette bête pour gentleman. Offrir une expérience raffinée, coulée et presque silencieuse, voilà le deuxième volet de sa mission. J’ai bien aimé en optimiser la douilletterie en sélectionnant le mode « confort », absorbant les aléas de la route dans un nuage sur roues.
La LS 600h L n’est pas une voiture que l’on conduit dans le but d’attaquer une chicane au bord d’une falaise, mais plutôt pour vivre une expérience sereine, voire zen.
Trop zen, est-ce possible?
La servodirection électrique facilite la conduite, mais transmet peu de sensations de la route. Le puissant système de freinage semble également quelque peu artificiel, d’après moi la faute au freinage par récupération plus qu’autre chose.
Ces deux fonctions accentuent la facilité de conduite plutôt que les performances, ce qui est bien correct vu l’objectif de cette caisse à 146 000 $.
Pourquoi créer la berline hybride la plus chère au monde?
Oui, la Lexus 600h L coûte cher, ce qui remet en question l’objectif de son groupe motopropulseur hybride.
Je crois que le message véhiculé ici ne concerne pas tant le respect de l’environnement que les possibilités illimitées de la technologie hybride. Sa capacité d’améliorer la consommation et de réduire les émissions est sans borne et devrait être adoptée de façon universelle.
La LS 600h L est la preuve qu’on n’a pas besoin de s’alimenter à l’écorce d’arbres et de se vêtir de laine pour apprécier la technologie hybride.
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| Conduire la LS 600h relève un peu du rêve. |
photo:Rob Rothwell
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