Côté équipement, le RX 330 n'est pas le plus généreux. En fait, je dirais plutôt qu'il offre tout ce dont on désire, à condition d'en payer le prix. Mais si vous êtes du genre à tout prendre, vous pourrez bénéficier d'un système de téléphonie cellulaire, de la reconnaissance vocale, du système de navigation, d'une chaîne audio Mark Levinson à onze haut-parleurs, de phares au xénon et d'innombrables autres gadgets. Il faut simplement savoir que le modèle « all dressed », coûte un peu plus de 63 000 $.
Groupe motopropulseur
Grand frère de la berline ES 330, cet utilitaire hérite du même groupe motopropulseur, qui se cache aussi sous le capot des Camry, Solara, Highlander et Sienna. On retrouve donc un V6 de 3,3 litres à double arbre à cames en têtes, équipé du système de calage variable des soupapes VVT-i. Doux et silencieux, il offre des performances adéquates, qui ne passeront toutefois pas à l'histoire. Son rendement favorise bien sûr le confort, et s'avère des plus appropriés pour celui qui souhaite se faire bercer au volant.
Ce moteur est accompagné d'une boîte automatique à 5 rapports, qui, selon le groupe d'options choisi, peut être pourvu d'un mode séquentiel. Son rendement demeure dans la même veine que le moteur, et propose donc un comportement aseptisé, préconisant le passage des rapports en douceur. Confortable mais quelque peu paresseuse, cette boîte présente par le fait même un manque de rapidité lors des changements de vitesse, qui brime certainement les performances en accélération.
Pesant un peu plus de 1 800 kilos, le RX 330 est une masse relativement lourde à déplacer pour un véhicule à traction intégrale, muni d'un tel V6. La consommation d'essence aurait donc dû être importante, mais à notre grande surprise, la moyenne obtenue s'est avérée fort raisonnable. Avec de l'essence ordinaire et en période de dégel, j'ai donc obtenu une cote de 13,4 litres au 100 kilomètres, soit à peine plus qu'une Camry équipée du même moteur, plus légère et sans traction intégrale.
Comportement routier et éléments mécaniques
Connaissant le côté pantouflard de nombreux produits Lexus, je m'attendais à la même chose de la part ce pseudo utilitaire. Hors, la suspension se montre plus ferme qu'on pourrait le croire, si bien que le comportement routier étonne. Évidemment, on est loin de la fermeté des amortisseurs d'un BMW X5, mais à côté d'un Dodge Durango, on se croirait à bord d'une sportive ! En virage, le RX présente donc un certain roulis, qui n'est toutefois pas aussi affolant que chez certains concurrents. La suspension comme le châssis absorbe parfaitement les secousses causées par les trop nombreux cratères de notre satané réseau routier, et la stabilité sur autoroute est similaire à celle d'une minifourgonnette, comme la Sienna. En cas de patinage ou de dérobade, le système VSA « assistance à la stabilité du véhicule » corrige le tir avec brio, et permet au conducteur discret ou trop téméraire d'éviter le pire.
Chaussé de pneus de 17 pouces et pourvu d'une direction à assistance variable, le véhicule propose une excellente maniabilité. La direction permet aussi au conducteur de se faufiler où bon lui semble, grâce à un faible diamètre de braquage. Pour s'immobiliser, il fait appel à un système à quatre disques avec antiblocage, assistance au freinage et répartition électronique de force de freinage. Malgré tout cet éventail, il ne parvient à freiner avec vigueur, et exige du conducteur un effort supplémentaire pour effectuer un arrêt d'urgence à l'intérieur d'une distance adéquate. Il faut dire que le frein moteur est carrément inexistant, et que la boîte automatique n'aide en rien pour effectuer une manoeuvre rapide. Mais qu'importe la raison, il est décevant de constater qu'un manufacturier aussi réputé que Toyota ait toujours autant de misère à ralentir ses véhicules.
Groupe motopropulseur
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| Photo - Antoine Joubert - Auto123.com |
Ce moteur est accompagné d'une boîte automatique à 5 rapports, qui, selon le groupe d'options choisi, peut être pourvu d'un mode séquentiel. Son rendement demeure dans la même veine que le moteur, et propose donc un comportement aseptisé, préconisant le passage des rapports en douceur. Confortable mais quelque peu paresseuse, cette boîte présente par le fait même un manque de rapidité lors des changements de vitesse, qui brime certainement les performances en accélération.
Pesant un peu plus de 1 800 kilos, le RX 330 est une masse relativement lourde à déplacer pour un véhicule à traction intégrale, muni d'un tel V6. La consommation d'essence aurait donc dû être importante, mais à notre grande surprise, la moyenne obtenue s'est avérée fort raisonnable. Avec de l'essence ordinaire et en période de dégel, j'ai donc obtenu une cote de 13,4 litres au 100 kilomètres, soit à peine plus qu'une Camry équipée du même moteur, plus légère et sans traction intégrale.
Comportement routier et éléments mécaniques
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| Photo - Antoine Joubert - Auto123.com |
Chaussé de pneus de 17 pouces et pourvu d'une direction à assistance variable, le véhicule propose une excellente maniabilité. La direction permet aussi au conducteur de se faufiler où bon lui semble, grâce à un faible diamètre de braquage. Pour s'immobiliser, il fait appel à un système à quatre disques avec antiblocage, assistance au freinage et répartition électronique de force de freinage. Malgré tout cet éventail, il ne parvient à freiner avec vigueur, et exige du conducteur un effort supplémentaire pour effectuer un arrêt d'urgence à l'intérieur d'une distance adéquate. Il faut dire que le frein moteur est carrément inexistant, et que la boîte automatique n'aide en rien pour effectuer une manoeuvre rapide. Mais qu'importe la raison, il est décevant de constater qu'un manufacturier aussi réputé que Toyota ait toujours autant de misère à ralentir ses véhicules.