Auto123.com - On vous guide du rêve à la route

Lexus RX400h 2006 : essai routier

|
Le meilleur taux d'intérêt
Khatir Soltani
L'homme à battre
En fait, se l'on fait fi de quelques garnitures décoratives, les éléments distinctifs de l'habitacle du RX400h se situent principalement du côté de l'instrumentation. Selon la version choisie (Premium ou Ultra Premium), vous obtenez un indicateur situé sous l'odomètre, ou à même l'écran multifonction logé au centre de la planche de bord. Ce dernier indique le cycle d'entraînement du groupe motopropulseur, ainsi qu'une foule de détails comme la consommation de carburant, la réserve de charge de la batterie et plus encore. Cet hybride laisse également tomber le tachymètre traditionnel au profit d'un compteur de puissance en kilowatt, que seuls les maîtres électriciens apprécieront.

Vendu à 62 200 $, le RX400h offre un équipement de série évidemment élaboré. Cela comporte notamment toit ouvrant, hayon assisté, phares au xénon adaptatifs, sièges chauffants électriques à mémoire, sellerie de cuir, radiocassette avec changeur de six disques et huit haut-parleurs, ouvre-porte de garage et plus. Pour avoir droit au modèle tout garni, il faut cependant être prêt à débourser la somme supplémentaire de 7 500 $, qui me semble un peu exagérée. Il permet néanmoins d'obtenir système de divertissement arrière avec DVD, caméra de rétrovision, écran multifonction, système de navigation, chaîne audio Mark Levinson, système de téléphonie.

Groupe motopropulseur

Tout d'abord, il est important de savoir que le RX400h est un véhicule hybride complet, et non pas partiel comme dans le cas des Civic et Accord. Contrairement à ces modèles, il se déplace d'abord au moyen de deux moteurs électriques avant (MG1 et MG2), développant respectivement 109 et 123 kilowatts, qui peuvent au besoin être assistés d'un moteur-générateur arrière appelé MGR, notamment utilisé en marche arrière. Vient ensuite soutenir ces moteurs électriques un V6 de 3,3 litres VVT-i, dont la puissance de 208 chevaux est légèrement moindre que sur le RX330. Il faut cependant savoir que la puissance maximale combinée est de 268 chevaux, ce qui lui confère des accélérations dignes d'un V8. Le grand couple disponible à très bas régime est également impressionnant, et permet des reprises à couper le souffle. Comme c'est le cas pour la Prius, le moteur à essence est soulagé de charges telles que le compresseur de climatisation, l'alternateur et la pompe à servodirection.

En tournant le clé, le silence est toujours de mise puisque seuls les moteurs électriques sont activés. Un petit voyant indiquant READY faire part au conducteur que le véhicule est en marche. Dès lors, il accélère jusqu'à la mise en fonction du moteur à essence, d'ailleurs très discret. En atteignant une vitesse de croisière, les moteurs électriques avant et à essence travaillent de connivence, tandis que le moteur arrière est inactif. Lors d'une accélération, tous les moteurs se mettent en fonction, afin d'offrir davantage de couple et par conséquent, d'accroître les performances. Situé sous la banquette arrière, le bloc de batterie se recharge quant à lui grâce aux moteurs électriques, qui convertissent l'énergie cinétique du véhicule en électricité, lors de la décélération.

Comme la grande majorité des véhicules à motorisation hybride, le RX400h est pourvu d'une boîte automatique E-CVT à variation continue. Cela signifie une absence totale de sensation lors des changements de rapports et donc, un confort accru. Comme sur la Prius, cette transmission hérite d'un mode « engine braking », qui se veut en quelque sorte un mode de conduite normale, où la décélération est cependant amplifiée. Cela permet notamment d'économiser l'usure des plaquettes de frein, et de s'immobiliser plus rapidement lors d'un arrêt d'urgence.
Khatir Soltani
Khatir Soltani
Expert automobile
  • Plus de 6 ans d'expérience en tant qu’essayiste automobile
  • Plus de 50 essais réalisés au cours de la dernière année
  • Participation à des discussions avec la quasi-totalité des manufacturiers au Canada