Les ouvriers de production du fabricant anglais de voitures sport TVR doivent être vraiment anéantis. Après avoir vu leurs espoirs être ravivés et quelques employés être réembauchés, la compagnie a annoncé qu'elle cessera sa production à l'usine de Blackpool et qu'elle déménagera ses opérations outre-mer. La fermeture supprimera 260 emplois et sonnera le glas de l'un des derniers constructeurs automobiles indépendants en Angleterre.
"Nous sommes extrêmement désolés de devoir prendre cette décision, après une période d'incertitude et l'espoir renouvelé de continuer à assembler des voitures à Blackpool", a déclaré par voie de communiqué le président de TVR, Nikolai Smolensky. Fils d'un riche banquier russe, ce dernier a acheté la compagnie en 2004.
"Nous devons tenter d'assurer l'avenir de TVR et d'aller de l'avant. Je crois qu'il n'y avait aucun autre moyen", a-t-il ajouté. Le personnel de l'usine avait pourtant été informé en avril dernier que les dirigeants espéraient garder la production en Angleterre.
TVR est née il y a près de 60 ans et a survécu pendant toutes ces décennies alors que plusieurs autres fabricants de voitures de performance ont fait banqueroute. Elle est reconnue pour ses designs radicaux et agressifs, ses moteurs musclés et sa popularité grandissante auprès des célébrités.
Les ouvriers de TVR ne sont pas les seuls dans ce bateau. Plus de 2000 emplois disparaîtront en janvier prochain quand Peugeot fermera son usine de Ryton.
TVR Sagaris (Photo: TVR) |
"Nous devons tenter d'assurer l'avenir de TVR et d'aller de l'avant. Je crois qu'il n'y avait aucun autre moyen", a-t-il ajouté. Le personnel de l'usine avait pourtant été informé en avril dernier que les dirigeants espéraient garder la production en Angleterre.
TVR est née il y a près de 60 ans et a survécu pendant toutes ces décennies alors que plusieurs autres fabricants de voitures de performance ont fait banqueroute. Elle est reconnue pour ses designs radicaux et agressifs, ses moteurs musclés et sa popularité grandissante auprès des célébrités.
Les ouvriers de TVR ne sont pas les seuls dans ce bateau. Plus de 2000 emplois disparaîtront en janvier prochain quand Peugeot fermera son usine de Ryton.