Un cadeau un peu moins drôle
La MX-5 est la voiture parfaite pour les randonnées sur les petites routes sinueuses avec les cheveux dans le vent. Si pour vous la notion de randonnée se trouve sur un circuit, malheureusement la MX-5, malgré ses allures sportives, ne répondra pas à vos attentes.
Le moteur quatre cylindres de 158 chevaux (boîte automatique) est idéal pour une utilisation normale, dès que l’on cherche un peu plus de vitalité, on rencontre rapidement les limites du moteur. Tout au long de l’essai je me suis répété, « Je n’avance pas mais j’ai tellement de plaisir. »
Le MX-5 est à son paroxysme dans les petits chemins de campagne, ceux-là où le stress du quotidien s’absente. Croyez-moi le plaisir est intense, on devient presque en état de béatitude.
Par contre dans notre sélection de chemins campagnards, on doit s’assurer que ce soit le type qui ne demande pas beaucoup de changements de rapport. C’est du moins ce que je me suis dit avec ma version à transmission automatique à six rapports. Ces derniers, que l’on change via les palettes derrière le volant font ce qu’ils peuvent, mais ce n’est pas assez.
La transmission donne des accélérations lentes, elles déçoivent à chaque fois que l’on sollicite l’accélérateur. On est toujours déçu, mais la solution est simple. La boîte manuelle à cinq ou six rapports vivifie le moteur et l’agrément de conduite considérablement.
Ma solution : prendre un cours de conduite manuelle avec les quelque 1 350 $ économisés en ne prenant pas la transmission automatique. Je vous le dis, ça vaut le coup. À cause de la surmultiplication, les bruits d’échappement sont nasillards alors qu’ils ne le sont pas avec une boîte manuelle.
Compétition
Dans les faits la MX-5 est le dernier des roadsters abordables. Il reste encore quelques exemplaires des produits GM : Pontiac Solstice GXP (à partir de 36 685 $) et Saturn Sky Red Line (à partir de 40 165 $). Les Eos de Volkswagen (36 575 $) et la Mustang de Ford (31 649 $) se comparent avantageusement à la petite Mazda.
Conclusion
La MX-5 incarne le plaisir de conduire à prix raisonnable. Comme deuxième voiture, on peut difficilement demander mieux. On doit s’assurer de voyager léger et par les petits chemins campagnards. Si on désire aller chercher le maximum du plaisir, on doit nécessairement s’orienter vers la transmission manuelle; l’agrément encouru nous fait vite oublier le manque de puissance.
photo:Matthieu Lambert
La MX-5 est la voiture parfaite pour les randonnées sur les petites routes sinueuses avec les cheveux dans le vent. Si pour vous la notion de randonnée se trouve sur un circuit, malheureusement la MX-5, malgré ses allures sportives, ne répondra pas à vos attentes.
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| Tout au long de l’essai je me suis répété, « Je n’avance pas mais j’ai tellement de plaisir. » |
Le moteur quatre cylindres de 158 chevaux (boîte automatique) est idéal pour une utilisation normale, dès que l’on cherche un peu plus de vitalité, on rencontre rapidement les limites du moteur. Tout au long de l’essai je me suis répété, « Je n’avance pas mais j’ai tellement de plaisir. »
Le MX-5 est à son paroxysme dans les petits chemins de campagne, ceux-là où le stress du quotidien s’absente. Croyez-moi le plaisir est intense, on devient presque en état de béatitude.
Par contre dans notre sélection de chemins campagnards, on doit s’assurer que ce soit le type qui ne demande pas beaucoup de changements de rapport. C’est du moins ce que je me suis dit avec ma version à transmission automatique à six rapports. Ces derniers, que l’on change via les palettes derrière le volant font ce qu’ils peuvent, mais ce n’est pas assez.
La transmission donne des accélérations lentes, elles déçoivent à chaque fois que l’on sollicite l’accélérateur. On est toujours déçu, mais la solution est simple. La boîte manuelle à cinq ou six rapports vivifie le moteur et l’agrément de conduite considérablement.
Ma solution : prendre un cours de conduite manuelle avec les quelque 1 350 $ économisés en ne prenant pas la transmission automatique. Je vous le dis, ça vaut le coup. À cause de la surmultiplication, les bruits d’échappement sont nasillards alors qu’ils ne le sont pas avec une boîte manuelle.
Compétition
Dans les faits la MX-5 est le dernier des roadsters abordables. Il reste encore quelques exemplaires des produits GM : Pontiac Solstice GXP (à partir de 36 685 $) et Saturn Sky Red Line (à partir de 40 165 $). Les Eos de Volkswagen (36 575 $) et la Mustang de Ford (31 649 $) se comparent avantageusement à la petite Mazda.
Conclusion
La MX-5 incarne le plaisir de conduire à prix raisonnable. Comme deuxième voiture, on peut difficilement demander mieux. On doit s’assurer de voyager léger et par les petits chemins campagnards. Si on désire aller chercher le maximum du plaisir, on doit nécessairement s’orienter vers la transmission manuelle; l’agrément encouru nous fait vite oublier le manque de puissance.
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| La MX-5 est parfaite pour les randonnées sur les petites routes sinueuses avec les cheveux dans le vent. |
photo:Matthieu Lambert
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