Ce n'est bien sûr qu'un détail; dans l'ensemble, toutefois, l'effet produit par la Sassou en est un de jovialité futuriste. Le devant fait penser à un visage de Pokémon avec le sourire fendu; l'espèce de couverture en
plastique clair (possiblement une surface réfléchissante ou électroluminescente) fait office de masque sur le visage formé par le capot, les ailes et le becquet turquoise métallisé, les phares profondément inclinés représentant les yeux. Le pare-chocs, qui a l'air d'une bouche grande ouverte, permet d'acheminer l'air vers le radiateur, alors que les clignotants fantaisistes, à la manière d'un «V» inversé, servent de sourcils qui froncent vers les passages de roues.
De là, les montants A fuient vers l'arrière pour rejoindre une autre couverture en plastique ombragée qui enveloppe les phares et la plaque de licence. Le dessus de la voiture est pratiquement tout en verre, la seule exception étant lesdits montants A en métal au fini satiné qui s'élargissent légèrement en courbant vers l'arrière. Ils forment une sorte de «V» tronqué lorsqu'on regarde d'un point de vue aérien. Enfin, le physique saisissant de la Sassou se caractérise par un ensemble de jantes en alliage surdimensionnées à rayons doubles et au fini satiné assorti; elles laissent voir les gigantesques disques des freins.
L'intérieur - si j'ose dire - est encore plus radical que l'extérieur. On dirait l'art de l'épuration à son meilleur. Visuellement, on ne voit que de
grandes surfaces dégagées, particulièrement au niveau du tableau de bord et des sièges. Le contrôle des accessoires semble avoir été confié entièrement à l'interface circulaire «science-fictive» placée au centre du tableau de bord. (En comparaison, le module d'affichage du prototype MX-Crossport n'est que de la p'tite bière.) L'interface en question est essentielle pour programmer le disque dur de la voiture, qui permettra sans aucun doute de stocker des films, de la musique, des jeux et une panoplie d'autres programmes indispensables pour demeurer constamment branché sur le monde.
L'effet d'épuration est largement attribuable au principe «Shoji» qu'ont suivi les designers de Mazda en dissimulant les commandes et accessoires sous une façade propre, décorative et originale. Rappelons que les écrans de shoji sont de minces feuilles de riz utilisées comme portes au Japon; avec une lumière d'un côté, elles permettent d'illustrer des ombres de l'autre côté de façon très détaillée, un peu comme dans Austin Powers. Je doute cependant que les ingénieurs de Mazda se soient inspirés de ce film pour concevoir la disposition intérieure.
On ne retrouve pas de levier de vitesses traditionnel. À la place, une petite capsule au bas de la console permet d'insérer votre propre clé USB, qui sert à activer la voiture. Aucun besoin de levier puisqu'on note la
présence de grosses commandes (palettes) au volant à la manière d'une F1; celles-ci contrôlent la transmission manuelle séquentielle.
Les sièges ressemblent à des coquilles en plastique moulé recouvertes de mousse, le tout dans un turquoise qui miroite le bas du tableau de bord. Les portes et les autres panneaux ont un fini bleu-vert plus foncé, en plus d'être ornés d'accents en aluminium satiné et de ce même mystérieux plastique ombragé qui confèrent une allure de sous-marin du 22e siècle. Le reste de l'équipement se voit accentué par un intelligent système d'éclairage qui illumine les accessoires en fonction tout en les faisant disparaître une fois éteints.
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| Le dessus de la voiture est pratiquement tout en verre, la seule exception étant les montants A en métal au fini satiné qui s'élargissent légèrement en courbant vers l'arrière. (Photo: Mazda Canada) |
De là, les montants A fuient vers l'arrière pour rejoindre une autre couverture en plastique ombragée qui enveloppe les phares et la plaque de licence. Le dessus de la voiture est pratiquement tout en verre, la seule exception étant lesdits montants A en métal au fini satiné qui s'élargissent légèrement en courbant vers l'arrière. Ils forment une sorte de «V» tronqué lorsqu'on regarde d'un point de vue aérien. Enfin, le physique saisissant de la Sassou se caractérise par un ensemble de jantes en alliage surdimensionnées à rayons doubles et au fini satiné assorti; elles laissent voir les gigantesques disques des freins.
L'intérieur - si j'ose dire - est encore plus radical que l'extérieur. On dirait l'art de l'épuration à son meilleur. Visuellement, on ne voit que de
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| Le contrôle des accessoires semble avoir été confié entièrement à l'interface circulaire «science-fictive» placée au centre du tableau de bord. (Photo: Mazda Canada) |
L'effet d'épuration est largement attribuable au principe «Shoji» qu'ont suivi les designers de Mazda en dissimulant les commandes et accessoires sous une façade propre, décorative et originale. Rappelons que les écrans de shoji sont de minces feuilles de riz utilisées comme portes au Japon; avec une lumière d'un côté, elles permettent d'illustrer des ombres de l'autre côté de façon très détaillée, un peu comme dans Austin Powers. Je doute cependant que les ingénieurs de Mazda se soient inspirés de ce film pour concevoir la disposition intérieure.
On ne retrouve pas de levier de vitesses traditionnel. À la place, une petite capsule au bas de la console permet d'insérer votre propre clé USB, qui sert à activer la voiture. Aucun besoin de levier puisqu'on note la
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| Les sièges ressemblent à des coquilles en plastique moulé recouvertes de mousse, le tout dans un turquoise qui miroite le bas du tableau de bord. (Photo: Mazda Canada) |
Les sièges ressemblent à des coquilles en plastique moulé recouvertes de mousse, le tout dans un turquoise qui miroite le bas du tableau de bord. Les portes et les autres panneaux ont un fini bleu-vert plus foncé, en plus d'être ornés d'accents en aluminium satiné et de ce même mystérieux plastique ombragé qui confèrent une allure de sous-marin du 22e siècle. Le reste de l'équipement se voit accentué par un intelligent système d'éclairage qui illumine les accessoires en fonction tout en les faisant disparaître une fois éteints.