Sur des autoroutes et à des intersections qui m'étaient étrangères, j'ai été rassurée de voir que les couleurs branchées de ma MINI attiraient un tant soit peu l'attention. Toutefois, ce qui a davantage capturé la mienne, c'est le maniement spectaculaire de la voiture. En plus de la suspension indépendante aux quatre roues (en version sport sur la Cooper S) et du châssis déjà solide, le plancher et l'intérieur des portières sont particulièrement renforcés à l'aide de composantes plus grandes et plus robustes. La voiture est extrêmement calme, que l'on conduise à grande vitesse sur l'autoroute ou que l'on déambule sur une route de campagne. 
Je me suis d'ailleurs retrouvée à un moment donné au beau milieu de nulle part. Roulant assez vite, j'ai aperçu soudainement une tortue - oui, oui - au milieu de la route. Puisque je ne ferais même pas de mal à une mouche, j'ai appuyé à fond sur les freins, fait un virage serré et rebroussé chemin pour sauver la petite créature. Si ce n'était pas de cet incident, je n'aurais peut-être jamais pu apprécier la performance de freinage tout étoile de la MINI, qui est munie de freins à disque aux quatre roues, du système antiblocage ABS, du contrôle électronique du freinage et de la répartition électronique de la force de freinage (REFF). Ensemble, ils ont ralenti la voiture en un éclair. Enfin, grâce à un rayon de virage relativement court et efficace, j'ai été capable de préserver la vie du petit reptile. Pour arrêter la voiture substantiellement, il faut aussi mentionner la présence de pneus 195/55R16 (en option) ceinturant des jantes en alliage de 16 pouces à cinq bras en étoile. Ils sont certes superbes, mais ils font tout un travail pour coller à la route au moment d'effectuer de brusques virages ou des freinages intensifs.
Donc, après avoir sauvé "Sparco" la tortue - oui, oui, je lui ai aussi donné un nom - j'ai repris le contrôle de ma boîte manuelle à cinq vitesses et je suis repartie de plus belle. Bien que le moteur de la Cooper cabriolet ne soit pas aussi puissant que le superchargé de la S, son rendement est décent, avec une accélération de zéro à 100 km/h en 8,9 secondes. La Cooper cabriolet arbore le même moteur que sa consoeur à toit fermé, soit un I-4 de 1,6 litres à 16 soupapes et à DACT produisant 115 chevaux à 6 000 rpm et 111 lb-pi de couple à 4 500 rpm. Nouveauté cette année, le moteur de la Cooper S voit sa puissance légèrement accrue. Désormais, le I-4 superchargé de 1,6 litres à 16 soupapes et à DACT développe 168 chevaux (au lieu de 163) à 6 000 rpm; le couple, lui, demeure le même. Cette amélioration apportée au moteur fait passer son temps d'accélération de zéro à 100 km de 7,2 à 7,0 secondes.