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| L'habitacle de la voiture est ouvert et aéré, plus spacieux que pour les modèles antérieurs et les sièges rivalisent avec ceux de la Volvo XC70 pour le confort. (Photo : Trevor Hofmann, Canadian Auto Press) |
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Comme pour tous ses autres véhicules, mettre la Eclipse dans la mire des acheteurs de voitures neuves sera le premier obstacle pour Mitsubishi. Une fois chez le concessionnaire et assis à l'intérieur, certains visiteurs iront inévitablement voir ailleurs. L'habitacle de la voiture est ouvert et aéré, plus spacieux que pour les modèles antérieurs et les sièges rivalisent avec ceux de la Volvo XC70 pour le confort. J'ai parcouru plus de trois cents miles durant mon essai et pourtant, mon dos ne s'est jamais plaint de quoi que ce soit. J'ai entendu des commentaires similaires de la part de mes collègues.
Les sièges ne sont pas le seul point où Mitsubishi a excellé, diriez-vous. Le volant où figurent les commandes audio, était bien conçu pour la conduite sportive. La nacelle comprenant les cadrans illuminés d'une lumière bleue glacier était facile à consulter la plupart du temps, et la disposition générale des commandes était intelligente.
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| La version révisée du moteur de 3,8 litres de Mitsubishi développe maintenant 263 chevaux et 260 lb-pi de couple. (Photo : Trevor Hofmann, Canadian Auto Press) |
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Une fois à l'intérieur et que j'ai ajusté les miroirs, mon siège, la hauteur et la profondeur de mon volant, j'étais prêt à passer à l'action. L'action, c'est ce qu'il y avait de caché sous le capot une fois en marche : un V6 de 3,8 litres entièrement révisé. Doté de la technologie MIVEC (contrôle variable des soupapes), il développe 263 chevaux, soit 33 de plus que la version régulière qui équipe la Galant et la Endeavor. Quelle douceur provient de ce moteur! Il pousse tellement fort à tous les rapports qu'il m'a soutiré un rire enfantin.
Toutes aussi impressionnantes que le moteur, la nouvelle transmission manuelle à 6 rapports à triple synchronisation et la transmission automatique à 5 rapports s'accommodent très bien de leur tâche. Le levier de la boîte manuelle est d'une grande douceur et avec sa course et les rapports courts, les changements de vitesse sont plaisants. L'embrayage n'a pris qu'un moment pour s'y habituer, après un ou deux coins de rue, il se manipule sans effort comme le reste de la voiture.
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| La nouvelle transmission manuelle à 6 rapports à triple synchronisation est d'une grande douceur et la course courte du levier de vitesses et les rapports courts rendent les changements de rapport plaisants. La transmission automatique à 5 rapports (ci-dessus) s'accommode très bien de sa tâche avec le mode manuel. (Photo : Trevor Hofmann, Canadian Auto Press) |
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Ce qui m'a impressionné le plus si on fait exception de l'accélération féroce de la Eclipse, c'est l'absence totale d'effet de couple dans la direction. C'est cette déviation dans le volant qui apparaît souvent dans les voitures à traction munies d'un moteur puissant. Qu'est-ce que Mitsubishi a compris dans la conception d'une traction et qui mystifie Nissan à ce point par exemple? La Maxima manuelle peut donner du fil à retordre lorsqu'on pousse l'accélérateur. Elle se précipite sur la voie opposée si vous avez le malheur de ne pas tenir le volant à deux mains. Je ne pourrais dire la différence qu'il y a entre les deux voitures au sujet de la conception de la direction et du train avant, mais Mitsubishi a encore une fois bien travaillé avec la Eclipse. Le résultat est que la voiture est un délice en conduite sportive.
