En effet, dans les versions de base, les mots " correct " et " moyen " sont ceux qui nous sont venus en tête. Le moteur délivre une puissance suffisante, mais il s'exprime bruyamment par le biais d'une boîte automatique à quatre rapports - ne cherchez pas la boîte manuelle, elle n'existait pas dans l'ancienne Galant, elle n'existe toujours pas dans la nouvelle. La version DE, au bas de l'échelle, est dotée de l'air climatisé et des portières, glaces et rétroviseurs électriques, mais elle ne peut même pas se prévaloir des options ABS, toit ouvrant ou encore coussins gonflables latéraux.
Par contre, la nouvelle Galant prend du poil de la bête dans les versions plus luxueuses (LS et GTS). Non seulement le moteur V6 est-il un charme de puissance silencieuse, mais il est aussi jumelé à une boîte automatique à quatre rapports avec mode SporTronic. Première du genre à être proposée dans une Galant, cette boîte est une vraie petite merveille de passages doux qui n'hésitent pas et qui ne se font pas du tout sentir. On ne regrette pas le cinquième rapport, mais Michael Krebs, vice-président pour la stratégie des produits chez Mitsubishi, confie: " Nous envisageons une boite automatique à cinq rapports qui pourrait arriver en cours de cycle de production. "
Les versions équipées du moteur V6 comptent également sur des disques ventilés de freins plus larges à l'avant (avec ABS, bien sûr) et le contrôle de traction. La GTS ajoute pour sa part tout un lot d'équipements, allant des phares antibrouillard à l'aileron arrière intégré, en passant par le tuyau d'échappement chromé, les mues de 17 pouces, la sellerie de cuir, le positionnement électrique du siège conducteur, les coussins gonflables latéraux, le système audio Infinity et la climatisation automatique.
Intérieur spacieux
L'habitacle se fait spacieux - en fait, la voiture a l'air plus compacte vue de l'extérieur - et les places arrière sont incroyablement généreuses. Par contre, les passagers assis sur la banquette trouveront que la suspension arrière (indépendante) est bondissante. Le conducteur ne tarira pas d'éloges sur les performances de freinage - commandées par une pédale énergique -, ainsi que sur la direction qui répond bien, et ce, malgré un petit temps mort au centre.
Le hic : non seulement la berline de Mitsubishi n'offre pas, contrairement à la concurrence, une banquette arrière qui se rabat 60/40, mais elle n'apporte rien de nouveau au segment. Par exemple : à quand une version familiale à hayon comme pour la Mazda6 ou la Malibu Maxx ?