Le jeu
Sur la piste, les qualités de la Lancer Evolution nous sont révélées dès le démarrage. La direction est un pur plaisir, elle qui nous encourage à explorer les limites de changement de trajectoire de la voiture. De plus, le système d'entraînement est très indulgent même quand on pousse la machine à fond. Bref, on a l'impression de valser avec un danseur de renommée internationale.
Avec quelques tours de pratique et un tant soit peu de talent, cette Lancer peut être conduite comme une championne. Plus on progresse, plus on se rend compte qu'on a un vrai missile entre les mains. Un peu comme dans un jeu vidéo de course en mode «arcade», on n'a qu'à manier le volant et jouer avec les pédales -- l'électronique s'occupe du reste.
En comparaison, la grande rivale de la Lancer Evolution, la Subaru WRX STI, se comporte comme dans le même jeu vidéo mais en mode «simulation». Conçue pour les puristes, elle s'avère un peu plus mordante et rapide... mais aussi plus exigeante et intraitable envers les pilotes moins aguerris.
Le son et le couple
La Lancer Evolution est légère, un aspect dont il faut absolument tenir compte dans la neige et la gadoue. Évidemment, des pneus d'hiver sont un pré-requis. Si vous croyez pouvoir vous tirer d'affaire, pour ne pas dire défier les lois de la physique, juste parce que la voiture est à traction intégrale, vous feriez mieux de mettre tout de suite le numéro de téléphone d'une compagnie de remorquage en mémoire sur votre cellulaire.
Le moteur turbo de 2,0 litres est bruyant et, ma foi, assez ennuyant à écouter. Rarement entend-on le turbo travailler à partir du siège du conducteur; après un certain temps (qui vient vite), la mélodie ronflante de l'engin nous fatigue.
Mais maudit, quelle bête de couple! Trois cents livres-pied, pour être exact. Et avec les fameux 291 chevaux répartis aux quatre roues, les accélérations et les reprises sont explosives en tout temps.
L'extrême
Pour aimer cette voiture, il faut bien sûr s'habituer à son roulement dur, à son moteur tonitruant et à sa finition intérieure rudimentaire. Par surcroît, les dossiers arrière ne se rabattent pas et on accède au réservoir de lave-glace non pas par le capot mais bien par le coffre qui, soit dit en passant, est plus petit que la normale. En outre, l'aileron obstrue le champ de vision arrière, sans parler qu'il attire facilement l'attention des policiers.
Bref, il est impossible de se sentir dans une voiture de plus de 47 000 $ si on ne la conduit pas sur une piste de course. Cela dit, pour ceux qui sont capables de résister à toutes les tentations offertes par la Lancer Evolution MR, aller à l'épicerie et visiter la parenté n'auront jamais été aussi singulièrement amusants.
Mais pour tous les autres, je vous conseille fortement de joindre un club et de passer vos weekends sur les circuits. À quoi bon acheter ce bolide si c'est pour vous priver de l'une des expériences de conduite les plus divertissantes qui soient?
photo:Justin Pritchard
Sur la piste, les qualités de la Lancer Evolution nous sont révélées dès le démarrage. La direction est un pur plaisir, elle qui nous encourage à explorer les limites de changement de trajectoire de la voiture. De plus, le système d'entraînement est très indulgent même quand on pousse la machine à fond. Bref, on a l'impression de valser avec un danseur de renommée internationale.
Avec quelques tours de pratique et un tant soit peu de talent, cette Lancer peut être conduite comme une championne. Plus on progresse, plus on se rend compte qu'on a un vrai missile entre les mains. Un peu comme dans un jeu vidéo de course en mode «arcade», on n'a qu'à manier le volant et jouer avec les pédales -- l'électronique s'occupe du reste.
En comparaison, la grande rivale de la Lancer Evolution, la Subaru WRX STI, se comporte comme dans le même jeu vidéo mais en mode «simulation». Conçue pour les puristes, elle s'avère un peu plus mordante et rapide... mais aussi plus exigeante et intraitable envers les pilotes moins aguerris.
Le son et le couple
La Lancer Evolution est légère, un aspect dont il faut absolument tenir compte dans la neige et la gadoue. Évidemment, des pneus d'hiver sont un pré-requis. Si vous croyez pouvoir vous tirer d'affaire, pour ne pas dire défier les lois de la physique, juste parce que la voiture est à traction intégrale, vous feriez mieux de mettre tout de suite le numéro de téléphone d'une compagnie de remorquage en mémoire sur votre cellulaire.
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| With 291 horsepower split four ways, generous acceleration is enabled in most any situation. |
Le moteur turbo de 2,0 litres est bruyant et, ma foi, assez ennuyant à écouter. Rarement entend-on le turbo travailler à partir du siège du conducteur; après un certain temps (qui vient vite), la mélodie ronflante de l'engin nous fatigue.
Mais maudit, quelle bête de couple! Trois cents livres-pied, pour être exact. Et avec les fameux 291 chevaux répartis aux quatre roues, les accélérations et les reprises sont explosives en tout temps.
L'extrême
Pour aimer cette voiture, il faut bien sûr s'habituer à son roulement dur, à son moteur tonitruant et à sa finition intérieure rudimentaire. Par surcroît, les dossiers arrière ne se rabattent pas et on accède au réservoir de lave-glace non pas par le capot mais bien par le coffre qui, soit dit en passant, est plus petit que la normale. En outre, l'aileron obstrue le champ de vision arrière, sans parler qu'il attire facilement l'attention des policiers.
Bref, il est impossible de se sentir dans une voiture de plus de 47 000 $ si on ne la conduit pas sur une piste de course. Cela dit, pour ceux qui sont capables de résister à toutes les tentations offertes par la Lancer Evolution MR, aller à l'épicerie et visiter la parenté n'auront jamais été aussi singulièrement amusants.
Mais pour tous les autres, je vous conseille fortement de joindre un club et de passer vos weekends sur les circuits. À quoi bon acheter ce bolide si c'est pour vous priver de l'une des expériences de conduite les plus divertissantes qui soient?
photo:Justin Pritchard
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