Les modèles LS à deux ou quatre roues motrices sont vendus respectivement à 24 458$ et 27 078$. Sans être aussi cossus que le modèle XLS, ils offrent tout de même l'ensemble des équipements électriques, la climatisation, la galerie de toit tubulaire, le régulateur de vitesse, le télédéverrouillage et le lecteur de disques compacts. Dans ce cas-ci, un seul groupe d'options est offert. Il comprend les jantes en alliage de 16 pouces et les glaces teintées foncées. Malheureusement, il est impossible d'obtenir les sacs gonflables latéraux et le freinage antiblocage sur ces versions.
Mécanique
Comme je l'ai mentionné précédemment, l'Outlander 2003 était victime de sa trop faible puissance, qui réduisait grandement son agrément de conduite. Force est d'admettre que je n'ai pas été le seul à me plaindre de cette insuffisance, car en 2004, Mitsubishi a choisi d'augmenter la puissance de 20 chevaux supplémentaires, pour un total de 160. Le moteur quatre cylindres de 2.4 litres, que l'on retrouve également sous le capot de certaines Lancer et Galant, demeure néanmoins le principal défaut du véhicule.
Par rapport à l'an dernier, il est vrai que les performances sont passées d'insuffisantes à correctes, mais il n'en demeure pas moins qu'on est des performances des Honda CR-V et Subaru Forester. Le traditionnel 0-100 km/h s'effectue en 11.2 secondes et sa vitesse de pointe se situe autour de 180 km/h. En plus des performances qui pourraient encore être améliorées, le moteur est probablement l'un des plus bruyants de la catégorie. À vitesse de croisière, il s'avère relativement discret, mais lors d'une accélération, un boucan infernal se fait entendre. Manquant de souplesse, il n'affectionne pas les hauts régimes et refuse tout genre de mauvais traitement. Donc, si vous êtes de ceux qui aiment la conduite plus intense, allez voir ailleurs.
Mais attention, le moteur n'est pas le seul responsable de cette puissance réduite. La boîte automatique à mode Sportronic offerte de série est également responsable. Par sa lenteur et son manque de souplesse, elle handicape non seulement les performances, mais rend difficiles les dépassements, particulièrement à vitesse d'autoroute. Mince consolation, le mode séquentiel Sportronic s'avère efficace puisqu'il répond rapidement aux commandes du conducteur. Mitsubishi devrait donc revoir le groupe motopropulseur afin de le rendre plus performant, plus agile et surtout, plus discret. De plus, l'ajout d'une boîte manuelle serait apprécié.