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Mitsubishi RVR GT 4RM 2011 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Justin Pritchard
Excellent rapport qualité-prix, malgré quelques faiblesses
La transmission intégrale sophistiquée de Mitsubishi, baptisée All Wheel Control (AWC), entraînait activement les quatre roues et communiquait avec divers systèmes embarqués afin d’assurer une adhérence de confiance et d’agréables performances sur toute surface. Même sur des sentiers moyennement muletiers, il ne manquait pas de mordant. Sa garde au sol, son agilité et son faible poids nous donnent l’impression que le RVR pourrait très bien partir à l’aventure au besoin.

Encore mieux, le conducteur peut choisir parmi divers modes quatre-quatre et même éteindre le système tout court : le RVR fait office d’un 2RM plus économique quand on n’a pas besoin des quatre roues.

Mitsubishi RVR GT 4RM 2011 intérieur
L’aménagement des commandes est simple, et ma machine avait généreusement hérité de l’interface Bluetooth. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com)

Sur la route, 12 heures plus tard…
Lors d’un essai routier, on appréciera sans doute les sensations légèrement relevées de la direction et le bruit du vent et de la route qui tombe dans la moyenne. Certains trouveront la suspension un brin trop ferme, mais le confort est pour la plupart au rendez-vous. Au terme de quelque 12 heures de conduite sur la route, j’ai enregistré une consommation moyenne d’environ 9 L/100 km. Respectable pour un petit quatre-quatre polyvalent.

À bord
L’habitacle fait mouche la plupart du temps, mais rate tout de même quelques cibles. La bonne nouvelle? Les instruments ont de la gueule, le RVR semble plus spacieux qu’il en a l’air, il y a pas mal de rangement à portée de la main et les passagers peuvent même se faire bronzer grâce au gigantesque toit vitré.

L’aménagement des commandes est simple, et ma machine avait généreusement hérité de l’interface Bluetooth, d’un volant gainé de cuir, d’un climatiseur automatique, d’une clé intelligente avec démarrage par bouton-poussoir et même d’un bouton de réglage des phares. L’habitacle dégage en général une impression de modernité haut de gamme… outre les systèmes de climatisation et audio vieux jeu.

La mauvaise nouvelle? L’énorme toit vitré ne s’ouvre pas, l’agace. Je trouve aussi que les sièges avant manquent de soutien pour les cuisses, dû surtout à des coussins trop courts de 5 à 7 cm.

De plus, même si les sièges arrière offrent un dégagement adéquat, ils s’avèrent assez durs et droits.

Mitsubishi RVR GT 4RM 2011 intérieur
La mauvaise nouvelle? L’énorme toit vitré ne s’ouvre pas, l’agace. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com)
Justin Pritchard
Justin Pritchard
Expert automobile
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