La naissance de la marque Nash se fait aussi rapidement qu’en 1916. Il incorpore le modèle Rambler à la bannière Nash qui deviendra profitable tant pour l’entreprise que pour la classe moyenne de l’époque.
« Donner plus au client qu’il n’en demande »
Visionnaire, M. Nash se tourne vers Nils Erik Wahlberg, un ingénieur en aérodynamique pour tester en soufflerie ses voitures. Il en profite même pour introduire la notion de ventilation de l’ère moderne en offrant climatisation et chaufferette.
Après trois ans d’existence, Nash Motors Cars produisait déjà 27 000 véhicules annuellement. En 1920, une marque de prestige est créée; la LaFayette se trouvera être un désastre financier. Heureusement Nash était profitable et surtout très productive avec 50 000 véhicules écoulés en 1923.
L’année 1925 marque l’arrivée du modèle Ajax vendu pour 995$. Par contre, à partir de 1926, Nash introduisit un nouveau concept d’appellation de ses modèles et Ajax devint le Light Six.
Moins de cinq ans plus tard, Nash débuta la production de ses moteurs huit cylindres à double allumage qui pouvaient, à ce moment, développer 100 chevaux.
À la fin de cette période d’avant-guerre, en 1937, l’entreprise enregistrait son meilleur chiffre de vente de toute son histoire avec 85 949 véhicules vendus.
Transformer l’automobile
Nash Motors Cars fut l’instigatrice de nombreuses technologies comme le système de dégivrage et le concept de « Lit-dans-l’auto » qui permet de rabattre les sièges avant pour accueillir deux adultes dans un confort relatif. La plus marquante de toutes fut l’introduction de la première voiture monocoque en 1941 avec la Nash 600. Selon les rumeurs de l’époque, elle tenait son nom de la distance qu’elle parcourait avec un seul plein soit 600 milles avec un réservoir de 76 litres.
En 1949, le Airflite est introduit; il devient le premier véhicule de l’après-guerre pour la marque. Sa faible traînée aérodynamique est ingénieuse, mais des problèmes relatifs à la configuration de sa carrosserie forcent d’importantes modifications dès 1952.
La chute d’un monument
Le modèle Airflite marque le début du déclin de la marque. Le Rambler a été renouvelé en 1954. Suivant la mort de Charles J. Nash en 1948, Mason prit la relève et essaya plusieurs tentatives d’association qui se révélèrent des échecs. Toujours en 1954, Nash Motors fusionne avec la Hudson Motors Car Company pour devenir l’American Company.
Dès lors la survie des deux marques est menacée, et c’est en 1958, que les noms Nash et Hudson seront abandonnés pour faire place au nom seul de Rambler.
photo:Luc-Olivier Chamberland
« Donner plus au client qu’il n’en demande »
Visionnaire, M. Nash se tourne vers Nils Erik Wahlberg, un ingénieur en aérodynamique pour tester en soufflerie ses voitures. Il en profite même pour introduire la notion de ventilation de l’ère moderne en offrant climatisation et chaufferette.
Après trois ans d’existence, Nash Motors Cars produisait déjà 27 000 véhicules annuellement. En 1920, une marque de prestige est créée; la LaFayette se trouvera être un désastre financier. Heureusement Nash était profitable et surtout très productive avec 50 000 véhicules écoulés en 1923.
L’année 1925 marque l’arrivée du modèle Ajax vendu pour 995$. Par contre, à partir de 1926, Nash introduisit un nouveau concept d’appellation de ses modèles et Ajax devint le Light Six.
Moins de cinq ans plus tard, Nash débuta la production de ses moteurs huit cylindres à double allumage qui pouvaient, à ce moment, développer 100 chevaux.
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À la fin de cette période d’avant-guerre, en 1937, l’entreprise enregistrait son meilleur chiffre de vente de toute son histoire avec 85 949 véhicules vendus.
Transformer l’automobile
Nash Motors Cars fut l’instigatrice de nombreuses technologies comme le système de dégivrage et le concept de « Lit-dans-l’auto » qui permet de rabattre les sièges avant pour accueillir deux adultes dans un confort relatif. La plus marquante de toutes fut l’introduction de la première voiture monocoque en 1941 avec la Nash 600. Selon les rumeurs de l’époque, elle tenait son nom de la distance qu’elle parcourait avec un seul plein soit 600 milles avec un réservoir de 76 litres.
En 1949, le Airflite est introduit; il devient le premier véhicule de l’après-guerre pour la marque. Sa faible traînée aérodynamique est ingénieuse, mais des problèmes relatifs à la configuration de sa carrosserie forcent d’importantes modifications dès 1952.
La chute d’un monument
Le modèle Airflite marque le début du déclin de la marque. Le Rambler a été renouvelé en 1954. Suivant la mort de Charles J. Nash en 1948, Mason prit la relève et essaya plusieurs tentatives d’association qui se révélèrent des échecs. Toujours en 1954, Nash Motors fusionne avec la Hudson Motors Car Company pour devenir l’American Company.
Dès lors la survie des deux marques est menacée, et c’est en 1958, que les noms Nash et Hudson seront abandonnés pour faire place au nom seul de Rambler.
photo:Luc-Olivier Chamberland
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