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Nissan Juke SL à TI 2011 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Michel Deslauriers
Un sérieux manque de sérieux
Si cette voiture avait été dévoilée un 1er avril, tout le monde l’aurait traitée de gros poisson. Encore une fois, voici un autre véhicule offert par Nissan sans aucun indice de la façon dont on devrait le catégoriser. L’an dernier, j’ai classé le cube comme un machin-truc, alors le Juke tombe dans la catégorie des patentes à gosses.

Considérez-le comme une Versa en pleine crise d’acné sur des talons hauts et accroc aux stéroïdes anabolisants. Euh, à bien y penser, oubliez ce que je viens de dire.

Le Juke est une Versa en pleine crise d’acné sur des talons hauts et accroc aux stéroïdes anabolisants. Finalement, peut-être pas. (Photo: Michel Deslauriers/Auto123.com)

Soit on aime le look du Juke, soit il nous provoque des nausées en le regardant. Il ne laisse toutefois personne indifférent. Stationné à l’école un soir pour prendre mes enfants, une mère de famille est passée à côté en s’exprimant clairement : « c’est vraiment laid ». Juste pour clarifier, elle parlait du Juke. En tout cas, je crois.

Le nouveau moteur pour le marché nord-américain, le 4-cylindres de 1,6 litre de la patente à gosse est muni d’un turbocompresseur et de l’injection directe. Il produit 188 chevaux et un couple de 177 livres-pied, ce dernier étant exploitable de 2 000 à 5 200 tr/min.

La boîte manuelle à 6 rapports est assez maniable, par contre si vous optez pour un modèle à rouage intégral, vous devrez vous contenter de la boîte automatique à variation continue avec mode manuel. Elle comprend un mode Sport pour des réactions plus rapides à notre pied droit, mais pas de sélecteurs au volant. Le 0-100 km/h s’enregistre en 8,0 secondes : pas si mal, n’empêche qu’on s’attendait à un meilleur temps. Les versions à traction le sont d’environ une demi-seconde.

Le moteur du Juke se révèle à la fois amusant et bizarre. Une fois que le turbo s’active, ce qui arrive assez rapidement, on se sent catapultés d’un lance-pierre doté d’un élastique très, euh, élastique. Le moteur devient bruyant en s’approchant de son régime maximal, quoiqu’il s’agit plutôt d’un son de turbine que d’un bruit désagréable.

Le 4-cylindres turbo de 1,6 litre produit 188 chevaux et un couple de 177 livres-pied. (Photo: Michel Deslauriers/Auto123.com)
Michel Deslauriers
Michel Deslauriers
Expert automobile
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